mardi 28 février 2012

Le chevalier servant - Virginia Henley



Boulimie de romance toujours active ! (billet datant de 2011 et je crois bien que 2012 suit le même chemin !)

Résumé de l'éditeur : "Orpheline, Rosamond Mareshall a été placée dès sa plus tendre enfance sous la tutelle d'Aliénor de Montfort, soeur du roi Henri III Plantagenêt et épouse de Simon de Montfort. A douze ans, on la fiance à Rodger de Leyburn, intendant de prince Edouard. Cinq ans plus tard, Rosamond est sommée de rejoindre son futur époux. Furieuse, elle tente de se soustraire au mariage forcé mais ne peut que s'incliner devant la volonté royale. Peu à peu, le jeune couple s'apprivoise et s'épanouit. C'est alors qu'une guerre civile éclate. Rodger est rappelé par le prince Edouard pour mater une révolte des barons menée par Simon de Montfort."

Une petit roman digne du genre, une héroïne avec du caractère et qui a tellement peur d'aimer à nouveau (pensez donc, tout ceux qu'elle aime meurt !), un héros grand, brun, fort, musclé, délicieusement doué pour les jeux de l'amour (soyons réaliste, à l'époque ça ne devait pas courir les rues !) et amoureux au premier coup d'oeil de sa femme (comme ça tombe bien !)

Seule petit bémol dans les dernières cent pages : la guerre civile prend trop de place dans le récit et franchement les explications des tactiques guerrières dans ce genre de roman... on s'en fout !! Le jour où je voudrais en apprendre sur l'art de la guerre je continuerais la série Game of Thrones ! (ce qui est le cas actuellement !)

samedi 25 février 2012

Celle que j'attendais - Sherry Thomas



C’est pas comme si j’avais un tas de « J’ai lu pour elle » qui m’attendais désormais dans ma bibliothèque (provisoire, la vraie n’est pas encore installée… pas dessinée même !) (je précise qu’ils sont en deuxième rang, derrière des romans plus « honnêtes »… faut croire que j’assume pas tant que ça !) m’enfin j’avais envie d’une petite nouveauté ! Si le titre et la couverture ne m’emballaient pas franchement (voir même… pas du tout !) la mention du prix de la meilleure romance historique 2011 a tout de même éveillé mon intérêt ! Echaudée par ma dernière lecture du genre, j’ai préféré parier sur la qualité ! Je ne l’ai pas regretté !

Elissande, vieille fille de 24 ans (hooo !!) vit avec sa tante allitée et son oncle, Edmund Douglas, nouveau riche ayant fait fortune dans les mines de diamant en Afrique du Sud. Mais son oncle est plutôt du genre détraqué… en apparence, il est d’une gentillesse et d’un amour sans faille pour sa famille, en privé c’est un grand malade mental ! Elissande doit donc donné le change et sourire en permanence… un coup de stress ou de frayeur du à son oncle et la voilà avec un magnifique sourire plaqué sur le visage !

De son coté, le marquis de Vere est un agent de la couronne, très efficace ! Pour ne pas être démasqué et pouvoir s’infiltrer partout, il fait semblant, depuis l’âge de 16 ans et d’une grave chute de cheval, d’être idiot, genre gentil benêt ! Ce qui marche très bien puisqu’il a même réussi à berner son propre frère, très affecté par ce nouvel état de son frère. Alors qu’il démarre une nouvelle enquête sur l’oncle d’Elissande, il a besoin de s’infiltrer dans la maison en l’absence de ce dernier. Ca tombe bien ! Celui-ci s’absente 3 jours. Et grâce à un stratagème mené par lady Kingsley (autre agent… qui n’a pas besoin de jouer les débiles, elle, puisque c’est une femme…) c’est tout un groupe de jeunes hommes et jeunes femmes qui s’installent dans la maison d’Ellissande pour ces fameux 3 jours… dont notre marquis de Vere !

Lorsqu’Ellissande apprend qu’elle va rencontrer un marquis, c’est sans aucune hésitation qu’elle décide de le séduire ! Elle a 3 jours pour l’épouser et s’enfuir avec lui et sa tante loin de son oncle. Avec un titre de marquis, son futur époux sera à même de la protéger ! Comble du bonheur, le marquis est un très bel homme, la voilà séduite au premier coup d’œil ! Mais lors du dîner, alors que le marquis de Vere est lancé dans un de ses discours assommant, Ellissande déchante ! Pourtant elle joue son rôle de jeune femme bienveillante, continue de sourire et de lui porter attention. Et pour Vere, ça ne fait aucun doute… la jeune femme est en chasse d’un mari et a décidé de mettre le grappin sur le titre de marquise… le voilà profondément déçu, lui qui avait succombé à son premier sourire…

Jouant chacun leur rôle, les relations d’Ellissande et de Vere sont loin d’être faciles ! Et c’est ce qui plait ! Certes ils sont attirés l’un par l’autre, mais Ellissande n’est pas la jeune fille fragile des habituelles romances, elle sait même être sacrément manipulatrice pour arriver à ses fins ! Quant à Vere, il est piégé dans son rôle d’imbécile heureux et ne se prive pas pour horripiler la jeune fille. Le tout est assez enlevé. L’humour est présent (et même si, un poil plus n’aurait pas été de trop) et certaines scènes sont extra ! Cerise sur le gâteau… non la jeune vierge effarouchée ne ressent pas 3 orgasmes à la suite au moment de son dépucelage ! Elle attendra les galipettes suivantes pour connaître les joies de la vie conjugale… ce qui n’est déjà pas mal !


vendredi 24 février 2012

The Last Sacrifice - Vampire academy 6 - Richelle Mead


Ma lecture du tome 5 date sacrément ! Je me souviens très bien de les avoir commandé tout les deux à Noël dernier… le tome 5 avait été lu rapidement mais justement, après, je n’étais guère emballée pour lire ce tome ! Parce que sans vous révéler le pourquoi, j’étais vraiment très désappointée par le tournure des évènements ! Dimitri avait changé et pas dans un sens qui pouvait me plaire ! Du coup, il m’a fallu beaucoup de temps (et les encouragements de Cécile ! Merci !!) pour que je me décide à le lire ! Heureusement que je l’avais déjà dans ma PAL sinon j’aurais eu beaucoup de mal à le commander je pense ! Et puis ça m’énervait de voir que l’édition VF avait réussi à me rattraper ! ;o) Et puis comme je voulais me remettre à la VO après quelques semaines entièrement VF, je savais que les livres de Richelle Mead était parfait pour ça ! Très facile au niveau anglais, ils permettent de se remettre tranquillement dans le rythme (l’objectif étant d’attaquer GOT 2 en VO… autrement plus difficile !)

Heureusement, l’auteur n’a pas trop insisté sur la nouvelle condition de Dimitri… du coup, j’ai trouvé que c’était moins énervant qu’à la fin du tome 5. Je ne vous révèlerais pas l’intrigue de savoir qui a tué qui et pourquoi, d’autant que ce n’est tout de même pas le plus intéressant ! Dans l’ensemble j’ai été assez satisfaite de cette lecture, certainement aussi soulagée d’en avoir enfin fini avec une lecture que je repoussais depuis des mois ! Pourtant il y a quelques détails qui m’ont chagrinés… quelques boulettes dans le récit, une happy end un peu facile et qu’on voit venir de loin, une fin qui n’en finit plus (après la révélation du tueur, on en a encore pour une bonne cinquantaine de pages… je suis allée me coucher en gardant une dizaine de pages pour le lendemain, je n’en pouvais plus de cette fin qui ne se finissait pas !) et puis comme j’avais lu sur certains commentaires (et oublié depuis !) je n’aime pas du tout l’image finale que donne l’auteur d’Adrian ! C’était franchement se faciliter la vie et on attendait mieux de sa part ! Le pauvre se fait dénigrer tout au long du roman, alors qu’il n’en méritait pas tant !

Bref, un roman qui se lit vite et avec facilité mais qui ne nous évite pas quelques grimaces ! ;o)


SPOILERS : Pour celles qui l’ont lu, encore deux petites choses ! La première, c’est que la scène où Rose se jette devant Lisa pour la sauver m’a fait hurler de rire… je revoyais instantanément Kevin Costner dans The Bodyguard se jeter devant Whitney Houston pour prendre les balles à sa place ! Avouez que la ressemblance est frappante ! ;o)

Et puis entre nous… vous ne préférez pas Dimitri sous sa forme Strigoï ?? Franchement, il est vachement plus sexy en dangereux strigoï qu’en gentil dhampir ! Non ? Tant pis !

mercredi 22 février 2012

Bulletin de santé de l'abeille # 24 : Avis de décès...



Il faut bien s'y résoudre et j'avais de grosses inquiétudes sur cette petites ruche warré qui était à la peine depuis que je l'avais récupéré. Cette colonie ne s'est jamais bien développée, elle finit par en payer le prix. Depuis ma dernière visite, les conditions météo avaient changé radicalement ! Non dégel pendant une quinzaine de jours, neige, froid... des conditions qui ne sont pas forcément mortelles si la ruche est forte... Ce qui n'était pas son cas.

De l'extérieur, on ne constate qu'un tas de cire (des opercules je pense d'ailleurs) et du pollen, mélangé à des abeilles mortes... Ajouté à cela une activité digne des plus chaude journée d'été pour cette ruche faible, et vous comprenez aussitôt que vous êtes en face d'une ruche pillée. Concrètement, ça veut dire que la colonie est trop faible (ou inexistante) pour se défendre... les abeilles d'à coté viennent donc faire leur marché ! En l'occurrence, ce sont MES abeilles de la ruche d'à coté qui viennent piller leurs voisines !


Les causes de la mortalité ne sont pas encore clairement établies... tout simplement parce que j'ai pas réussi à décoller les 2 éléments de la ruche entre eux ! C'est assez pénible pour ça les Warré ! En revanche l'élément du haut est en bon état, plein de miel, visité par une poignée d'abeilles pillardes. Pour l'élément du bas, c'est encore l'inconnu...

Pour le moment, je me suis donc contentée de boucher le plus possible les entrées pour calmer le pillage... même si ça nourrit mes abeilles d'à coté, elles le font en détruisant et en sabotant les cadres de miel. Or, une fois que j'aurais déterminé qu'il ne s'agissait pas d'une maladie, je pense rajouter l'élément du haut (plein de miel) sur la ruche encore vivante. Ca lui fera une sacrée réserve ! Avec ça, elle va pouvoir démarrer le printemps en pétant le feu !... j'espère !!

Pour la Dadant, les choses ont l'air de bien se passer. Elle est située dans un autre rucher, plus au calme et rentre tranquillement du pollen (tandis que celle de la Warré vivante perdent leur temps à piller !!)


mardi 21 février 2012

Tag bag !!



C'est Syl qui m'a refilé le bébé ! Et avec le nom de mon blog, ça donne donc :

Ca sent le brûlé dans mon sac...
(si avec ça, je ne me ramène pas tout un tas de recherche qui n'ont rien à voir de chez g**gle !!)

Et dans la bête, il y a quoi ?? (bande de petites veinardes, j'avais fait le tri quelques jours plus tôt !)


Forcément, il reste encore pas mal de "merdier" !!
  • Un bon de réduction (encore valable... je crois !)
  • Mes papiers de voiture
  • Mon chéquier
  • Ma carte de métro
  • Un superbe accroche sac !
  • Mes gommes à la propolis parce que j'ai mal à la gorge
  • Un stylo
  • Un sac rose (oui c'est le concept du sac dans le sac ! ça m'évite de racheter à chaque fois un sac pour la moindre course impromptue !)
  • Des mouchoirs
  • Mon porte monnaie (c'est le machin rose vieux qui s'émiette dans mon sac tellement il a fait son temps !)
  • Ma pochette (que je ne regrette pas une seconde d'avoir acheté !!) avec : crème pour les mains au miel (miam !!) labelo, lime à ongle (sinon je me les ronge et c'est une cause de dispute avec l'homme !), élastiques et barrettes à cheveux...
  • Mes gants (indispensable en ce moment !)
  • Une pâte de fruit (pour les petites faims !)
  • Et mon pavé du moment... GOT 2 pour les intimes !! Il a tendance à plomber mon sac, je ne vous le cache pas !


Jusqu'à hier, j'avais aussi 2 paires de baguettes japonaises (pour manger !) mais mon homme a du les reprendre. On va toujours au resto japonais ou chinois avec nos propres baguettes... c'est pas du snobisme, c'est de l'écologie ! Ca évite d'utiliser les baguettes en bois jetables, c'est pas lourd, et ça prend pas de place dans le sac (et ça surprend toujours les serveurs !! ;o))

Vous n'aurez pas non plus mes trousseaux de clés qui sont sur le meuble de l'entrée !

Je ne désigne pas, mais je refile le bébé à qui veut !! ;o)


lundi 20 février 2012

Sur ordre royal - Margaret Moore



Et hop, envie de légèreté, envie d’un harlequin (alors que j’ai encore plein de J’ai lu pour elle qui traîne dans ma bibliothèque) (caché en deuxième rangée… pas folle la guêpe !!)

En 1205, Roslynn est une toute jeune veuve. Elle se retrouve donc dans une situation périlleuse… d’autant que son défunt époux était un traître au roi, qu’elle a elle-même aidé à piéger. Ce qui lui a permis d’éviter la pendaison mais son avenir n’est guère reluisant ! En effet le roi n’a rien trouvé que de plus drôle que de lui faire épouser un seigneur gallois, Madoc ap Gruffydd.

Or Madoc n’a pas franchement envie de se remarier depuis le décès en couche de sa précédente femme, cinq ans plus tôt. Il doit d’abord mater son frère avec lequel il est opposé depuis des années. Mais il lui faut bien avouer que cette Roslynn est la plus belle femme qu’il ait vu… franche, honnête et courageuse. Quant à elle, elle tente d’oublier les mauvais traitements que lui infligeait son précédent mari. Comment pourrait-elle de nouveau faire confiance à un homme ?

Alors certes… le coup du mariage arrangé par le roi (le pape ou n’importe qui d’assez puissant !) n’est pas nouveau… la rivalité entre frères non plus, ni même la femme martyrisée par un homme qui doit réapprendre la confiance, mais le tout est assez bien amené ! On évite le cliché de la vierge même si Roslynn est tout de même craintive ayant été habituée à un traitement assez brutal par son ex mari (c’est pas non plus la plus grande courtisane de tout le Pays de Galles, qu’allez-vous penser malotru !?!) Et s’ils savent prendre du plaisir, Roslynn ne touche pas les étoiles à chaque fois qu’elle a un orgasme ! ;o)

Enfin vous voulez connaître mon avis final ?? C’est bien sympa le Pays de Galles… mais ça manque un peu de kilt tout ça ! ;o)

samedi 18 février 2012

Il ne veut pas...


... que je lise !!


Bladelor, je vais prendre du retard dans notre LC, c'est mon chaton qui m'empêche de lire !! Il trouve que je pourrais faire un meilleur usage de mes 10 doigts que de tenir ce gros pavé ! Il préfère que je le câline... notamment sur le ventre quand il est bien détendu !!



vendredi 17 février 2012

Lady Susan - Jane Austen




Ce tout petit roman (ou bien doit-on parler d’une nouvelle ?) trainait depuis plusieurs années dans ma PAL et je me suis enfin décidée à lui faire un sort ! Il s’agit d’un mélange de correspondances. La première lettre est écrite par Lady Susan à son beau-frère, pour lui annoncer son arrivée. Jeune veuve, Lady Susan s’avère être une femme séduisante et futée. Précédée d’une réputation sulfureuse, l’installation de Lady Susan chez son beau-frère inquiète déjà la femme de celui-ci.

Mais c’est lorsque son propre frère, Réginald, pourtant largement prévenu contre cette femme, commence à céder aux charmes de Lady Susan, que l’ambiance devient houleuse. La venue de sa fille, Frederica, ne va pas calmer la maisonnée !

Si je reconnais toute la maîtrise de Jane Austen dans ce roman, je n’ai malheureusement pas été passionnée par cette histoire. L’héroïne est loin d’être attachante et dans ce cas, j’ai du mal à m’attacher au roman. Il reste une saisissante image des relations à cette époque !

Je vous invite à lire le billet de Cécile, plus enthousiaste que moi !

Challenge classique : 1 (yeahh !!)

jeudi 16 février 2012

How to marry a marquis - Julia Quinn



Honnêtement ?? Je ne sais plus comment ce roman à atterri dans ma PAL... je l'ai forcément vu chez une blogueuse vu que je n'avais encore rien lu de l'auteure (enfin je crois !). Bref, il était temps de me remettre à un anglais un poil plus complexe que Vampire Academy et je suis toujours volontaire pour une romance en ce moment ! Ce petit roman me semblait donc idéal !

Elizabeth Hotchkiss n'a pas un avenir très rose. Aînée de la famille, elle doit s'occuper de ses 2 soeurs et de son frère cadet depuis la mort de leurs parents. Or, la famille, si elle a du sang noble, est complètement fauchée. Et ce n'est pas son petit travail de dame de compagnie auprès d'Agatha Danbury qui va leur permettre de vivre ! Et pourtant il devient urgent d'envoyer le petit frère dans une institution privée (on est noble ou on ne l'est pas, isn't it ?!) Pour Elizabeth, il ne reste donc qu'une solution... se dégotter un mari plutôt fortuné et fissa !!

Et c'est justement à ce moment là qu'elle tombe sur un manuel intitulé How to marry a marquis ! Passant sur le coté pathétique de l'affaire, Elizabeth l'emprunte en cachette, bien décidée à en tirer quelques conseils... si elle ne vise pas un marquis, elle doit tout de même réussir à se faire épouser par un homme riche (suffisamment en tout cas, pour les faire vivre elle et sa famille et payer l'école de son frère)

Au même moment arrive le nouveau régisseur d'Agatha Danbury, James Siddons. Plutôt beau garçon et plein d'humour, Elizabeth est malgré elle, rapidement sous son charme. Mais elle ne peut épouser un régisseur... en revanche elle peut toujours s'entraîner sur lui ! Quant à James, il est volontaire pour l'aider à se dégoter un mari ! Quel gentilhomme !!

Mais Elizabeth ignore que James est en réalité le neveu d'Agatha Danbury, venu sous une identité secrète pour découvrir le maître chanteur qui menace sa chère tante ! Et qu'il n'est autre que le marquis de Riverdale ! Un joli parti selon les critères que s'est fixé Elizabeth ! De son coté, James apprécie beaucoup le fait d'être jugé en tant qu'homme, et non en tant que riche marquis !

Je vous laisse deviner la suite ! Les joutes verbales entre nos deux héros sont à mourir de rire et j'ai particulièrement aimé le personnage d'Agatha, en espèce de vieille bique râleuse et tyrannique, accompagnée de son énorme chat lunatique, et pourtant pleine d'amour pour Elizabeth et James.

"Elizabeth planted her hands on her hips and glowered up at the handsome estate manager. "How dare you think I would blackmail this sweet old lady !"
"Sweet ?" Mr Siddons echoed.
"Old ?" Lady Danbury hollered."

"Out of curiosity, he fixed his most supercilious, I-am-the-Marqui-of-Riverdale stare on her - the one that routinely sent grown men scurrying into corners - and said, "What if I looked upon you like this ?"
She burst out laughing. "Oh, stop ! Stop ! You look ridiculous."
"I beg your pardon ?"
"Stop, James. Oh, you must. You look like a little boy pretending to be a duke. I know, because my younger brother tries the same stunt on me all the time."

mercredi 15 février 2012

L'éducation d'une fée - Didier van Cauwelaert



Voilà un roman que j'ai souvent vu sur les blogs, que j'avais noté et puis, petit à petit effacé de mes priorités jusqu'à le bouder... c'est finalement chez un bouquiniste que j'ai craqué : j'avais une pause repas sans livre ! Le drame !

Un titre mystérieux, une couverture incompréhensible... et pourtant et fur et à mesure des mots, on saisit mieux où veut nous mener l'auteur. J'ai décoré la première partie de ce roman avec un plaisir évident. Le début est léger ; un homme nous raconte son coup de foudre pour une veuve et son fils. Quatre ans d'un bonheur sans faille, de celui qui rend jaloux.

Et puis le changement d'un coup, sa femme ne veut plus de lui. Elle semble encore l'aimer pourtant, elle veut une séparation mais ne peut s'expliquer. Le voilà alors qui prend l'habitude d'aller dans un supermarché, d'acheter des articles totalement différents à chaque fois et de passer toujours à la même caisse, là où une jeune caissière débutante s'enfonce à chaque article scanné.

Une ambiance particulière, une écriture qui s'envole, tout cela me rappelait un peu le roman Deux jours à tuer de François d'Epenoux mais en moins noir. Du coup, j'ai senti venir la fin, mais ça n'a pas vraiment d'importance, c'est le texte et les personnages qui sont beaux.

"Seuls les vrais solitaires, quand ils se rencontrent, peuvent s'aimer sans s'âbimer parce qu'ils n'ont pas besoin de se fuir, d'exercer un pouvoir sur l'autre ou de considérer la durée comme une fin en soi."

"Je n'ai rien pu répondre ; je ne dispose d'aucun autre argument que la foi, ce mot qui, en français, semble n'avoir que deux sens : illusion ou intégrisme."

mardi 14 février 2012

Winter is coming... again !!



Y a pas à dire... on est gâté cet hiver !! Une jolie poudreuse recouvre le sol ce matin alors que la neige précédente n'avait toujours pas fini de fondre !

On dirait du sucre glace ! huhu

dimanche 12 février 2012

La rédemption du Berserker - Les Highlanders 2 - Karen Marie Moning


Après ma lecture en apnée du tome 1, je me suis jetée sur le second tome disponible en VF ! Même que je suis une indigne binomette puisque je l’ai dévoré sans même demander à Bladelor s’il elle souhaitait en faire une lecture commune… shame on me ! Je suis une indécrottable impatiente ! ;o)

Cette fois, pas de vilain fae pour interférer dans le monde des humains… mais comme il ne peut s’agir d’une simple romance historique, nous découvrons les Berserker !! Guerrier légendaire puisant leurs forces dans celle d’Odin, ils ne sont pas réellement humains. Alors que son clan est attaqué, Grimm Roderick, 16 ans, invoque Odin pour qu’il lui accorde sa force. Il devient alors Berserker. Mais il ne supporte pas le regard des habitants de son village, alors il fuit, fou de douleurs car il est persuadé que son père a tué sa mère dans un accès de rage.

Quelques années plus tard, il rencontre Jillian Saint-Clair. Plus jeune que lui, la petite fille est persuadée qu’il peut être amadoué (c’est qu’il est devenu un peu sauvage à survivre 2 ou 3 ans dans la forêt !) Il sera donc élevé par la famille Saint-Clair. Jusqu’au jour où pour protéger Jillian, il décide de fuir à nouveau. Et c’est au domaine de Hawk qu’il a cette fois trouvé refuge. Mais lorsqu’il reçoit un message du père de Jillian, lui demandant de venir pour elle, il accourt, persuadé qu’elle est en danger. Alors qu’il s’agit seulement d’une combine du père pour trouver un époux à Jillian qui refuse chaque prétendant. Seule dans le domaine, entourée de 3 hommes que son père a choisi comme ses derniers prétendants, la jeune fille doit faire face à ses sentiments : l’amour qu’elle porte toujours à Grimm mais la douleur d’avoir été rejetée par lui.

Voilà pour le principal ! Pour le reste, je dirais… hihihhiiiiiii !!!! Griiiimmmm !! Grand fou va ! J’ai trouvé que ce tome était moins « marqué » par le monde faerique de KMM… faut croire qu’à force de lire ce genre de livre, un Berserker, guerrier d’Odin à la force surhumaine me paraît tout ce qu’il a de plus normal ! Si je garde un attachement particulier pour le 1er tome (que voulez-vous, j’ai adoré les histoires compliquées d’Hawk et Adrienne !!), j’ai eu beaucoup de plaisir à lire celui-ci… qui n’a pas fait plus long feu que le premier ! ;o)


samedi 11 février 2012

Nagasaki - Eric Faye



J'avais remarqué ce roman à sa sortie, intriguée par le titre. Finalement je n'avais pas craqué mais en le voyant en poche, je n'ai pas résisté parce que tout de même, j'étais très curieuse de cette histoire. Mr Shimura vit seul dans sa petite maison de Nagasaki. Sa soeur lui rend rarement visite, la dernière fois remonte à plus d'un an. Il travaille à l'extérieur, n'invite jamais personne, refuse les invitations... en bref, il mène une vie plus que solitaire.

Mais voilà, depuis quelques temps il remarque des faits étranges chez lui et le plus marquant c'est que des yaourts disparaissent parfois de son frigo ! Il en vient même à mesurer le niveau de son jus de fruit et cette fois, pas d'erreur, le niveau a encore baissé. Il ne peut pas avoir de doute, il l'a noté la veille dans un calepin ! Alors cette fois, il décide d'agir pour comprendre qui vient chez lui la journée (et comment !). Il installe donc une webcam dans sa cuisine puisque c'est dans cette pièce qu'il remarque le plus de faits étranges.

Et la vérité est surprenante ! Une femme vit chez lui ! (à l'insu de son plein gré j'ai envie de dire !) Depuis un an, cette femme s'est installé chez lui, se cachant lorsqu'il revenait dans le haut d'un placard et dormant là, elle ne ressortait que la journée lorsqu'il était parti et restée à l'abri dans la maison.

J'avoue que le récit de Mr Shimura m'a laissé légèrement de glace. Je n'ai pas réussi à ressentir l'inquiétude que pouvait être la sienne, l'angoisse de rentrer chez lui et de se demander si quelqu'un était venu dans la journée et comment cette personne pouvait avoir un double de ses clés. En revanche, le récit de cette femme, ses sensations, les raisons qui l'ont poussé a agir ainsi m'a captivé. Même sa façon de s'exprimer est plus douce. Un roman en demi-teinte pour moi puisque c'est surtout la fin qui m'a le plus convaincue.

"La Crise rend les hommes un peu plus seuls. Que signifie encore ce nous qui revient à tire-larigot dans les conversations ? Le nous meurt. Au lieu de se regrouper autour d'un feu, les je s'isolent, s'épient. Chacun croit s'en sortir mieux que le voisin et cela, aussi, c'est probablement la fin de l'homme."

vendredi 10 février 2012

Croooquette !!


Pour celles qui ne le savent pas (encore !) depuis quelques semaines, j'ai un chat... Je vous épargne les séances véto et les tentatives de socialisation (qui ne font pas encore leurs preuves !) mais je ne résiste pas à l'envie de vous montrer la photo du fauve en pleine sieste dans un de ses coins favoris !! Autrement dit : l'étendoir à linges !! L'étage du haut tant qu'à faire !

C'est ballot, j'ai justement une lessive qui se termine !


L'a l'air malheureux hein ?? Ouais, je trouve aussi !


Le titre est en référence au très bon squech de Bref à ce sujet... "toiiii et tes petiiiteees paaatouuunnetttes" !!

jeudi 9 février 2012

Shim Chong, fille vendue - Sok-Yong Hwang



J’avais souvent vu ce roman en librairie… hésitant à chaque fois, sans réussir à me décider (il faut dire que j’ai quelques romans asiatiques qui traînent déjà dans ma PAL !) Et puis, j’ai lu l’avis d’Adalana, et je me suis dit, la prochaine fois, je le prends ! Le hasard fait bien les choses, puisque quelques jours plus tard, je le trouvais d’occasion chez Gibert Joseph ! Aussitôt acheté, (presque) aussitôt lu !

A 15 ans, Shim Chong est vendue à des trafiquants chinois. Grâce à sa beauté, elle est rachetée pour devenir l’énième concubine d’un riche vieillard. C’est avec lui que commencera son apprentissage des plaisirs de la chair. A la mort du vieillard, sa situation est incertaine. Shim Chong s’enfuit alors avec le fils bâtard de celui-ci qui tient une maison des plaisirs. Là bas, sa grâce, son élégance et ses bonnes manières la feront rapidement accéder au rang de hwajia, c’est à dire «Fleur de la maison », un titre attribué à la meilleure courtisane de la maison des plaisirs.

Mais malgré son ambition, Shim Chong n’est pas à l’abri de l’amour. Et c’est pour le suivre qu’elle quittera sa place et sera de nouveau ballotée de maison en maison jusqu’à gagner son indépendance.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture, d’une jeune fille qui n’a aucune valeur dans un monde d’hommes (hormis son corps) et qui par son intelligence et sa détermination, arrivera à l’objectif qu’elle s’est fixée, ne désespérant jamais des circonstances, et prête à repartir de rien à chaque fois que les aléas l’ont imposé.

Comme dans beaucoup de romans asiatiques, l’héroïne ne se lamente pas sur sa condition misérable. L’auteur est parfois assez froid ce qui permet de soutenir certaines scènes difficiles. J’ai trouvé passionnantes les scènes de la vie quotidienne au sein des différentes maisons des plaisirs, les conditions des filles différant largement selon la richesse du propriétaire.

Merci Adalana pour m’avoir fait découvrir ce roman !


mercredi 8 février 2012

Découverte musicale !!



Yeahh !!! Ca pulse avec The Puppini Sisters ! J'ai découvert tout récemment leur album Hollywood et j'adooore !! Alors comme d'hab, je vous fais partager !!


Good Morning girls !


(en priant pour que le lien vidéo fonctionne... shame on me !)
(ça se confirme... je suis donc une bille pour gérer mon propre blog ! Donc la vidéo ne fonctionne pas... mais le lien oui ! ;o))

mardi 7 février 2012

La délicatesse - David Foenkinos


Entre le film qui sort et la BO composée par Emilie Simon, difficile de passer à coté de ce roman qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre à sa sortie. Beaucoup de lectrices avait été enchanté par cette lectrice… d’autres en était ressorti avec un avis bien plus neutre. Pour ma part, je n’ai pas réellement adhéré à ce texte. Je suis restée assez éloignée des personnages. Je reconnais que l’écriture peut être très belle à certains passages. Mais l’ensemble n’a pas réussi à me convaincre.

Inutile de préciser que je n’irais pas voir le film, j’ai déjà du mal avec les adaptations mais en plus je ne suis pas trop fan de l’actrice principale !

« Markus continuait, inlassablement, à caresser les cheveux de Nathalie. Il les aimait tellement, il voulait les connaître un par un, savoir leur histoire et leur pensée. Il voulait partir en voyage dans ses cheveux. »


lundi 6 février 2012

Chandeleur sous la neige !



Un dimanche et de la neige ! Que demande le peuple !! Ca faisait plusieurs jours que je l'attendais celle-là ! Que les autres régions nous faisaient envie et que ça ne tombait pas beaucoup chez nous ! Mais ça y est, on y a eu droit ! Et avec le froid qu'il fait, aucun soucis pour tenir ! On a donc nous aussi, enfin eu droit à nos 7 ou 10 cm de neige !! Et ce matin, même s'il ne neige plus, c'est toujours aussi beau ! Et froid... vive le thé chaud !

Hier, une petite marche dans la neige pour aiguiser l'appétit et des crêpes au retour avec un bon feu de cheminée... elle est pas belle la vie ?!! ;o)

NB : la photo est toute pas belle... vous me pardonnez ?? Mon téléphone a du mal ! ;o) Et en réalité, c'est beaucoup plus lumineux que ça !

vendredi 3 février 2012

L'amour en double - Joyce Carol Oates



J’ai croisé ce roman par hasard en librairie… et malgré l’état de ma PAL, je n’ai pas pu résister ! J’étais d’autant plus curieuse que je n’avais pas entendu parler de ce titre sur les différents blogs que je lis.

Molly Marks est une jolie femme de 27 ans qui décide, un peu sur un coup de tête, de démarrer une thérapie. C’est ainsi qu’elle rencontre le Dr Jonathan McEwan qui devient rapidement son amant. Au bout de quelques temps, les deux amoureux décident de s’installer ensemble dans un tout nouvel appartement. Et c’est ce jour là, que Jonathan lui avoue, du bout des lèvres, qu’il a un frère jumeau avec qui il s’est fâché et qu’il n’a pas vu depuis 10 ans.

Molly est à la fois troublée par cet aveux tardif et curieuse de connaître cette face cachée de l’homme qu’elle aime. Mais Jonathan refuse catégoriquement de développer ce sujet. Pour la jeune femme, il ne reste qu’une solution. Elle doit découvrir ce qui a séparé les 2 frères et pour cela il lui faut rencontrer James McEwan, lui aussi psychiatre.

Elle se présente alors à son cabinet, exactement de la même manière qu’elle s’était présentée à celui de Jonathan. Mais si la ressemblance entre les 2 frères est plus que troublante pour Molly, James est loin de réagir comme Jonathan. Et tandis qu’avec Jonathan elle aura découvert l’amour, James, quant à lui, lui permet de découvrir le plaisir masochiste de la cruauté.

Partagée entre ces deux hommes, elle ne cesse de les comparer, de leurs goûts vestimentaires jusqu’à leur façon de lui faire l’amour. Prise dans un engrenage qu’elle ne peut contrôler, Molly est perdue. Entre James, à qui elle tente de résister, et Jonathan, qui n’est peut-être pas si différend du cruel James ? Et quelle est cette dispute qui les a séparé pendant 10 ans ?

Voilà un très fort roman de Joyce Carol Oates ! L’angoisse, le doute, la cruauté sont distillés au fil des pages avec toute la maîtrise de cette auteure ! La culpabilité de Molly, son incapacité à se refuser à James, le comportement diabolique de celui-ci, l’absence d’explication de la part de Jonathan nous offre un triangle délicieusement étouffant ! Pour tout vous dire, il a même fallu que j’interrompe ma lecture par quelques mangas légers à plusieurs reprises tant l’ambiance de ce roman me pesait !

J’ai été extrêmement surprise par la fin, non pas par l’orientation que prend l’auteure, qu’elle nous laisse deviner, mais plutôt par l’impression qu’il manque quelques lignes ! Oates nous laisse au centre d’un frustrant dilemme, sans avoir la réponse à notre question ! Mais finalement… la réponse aurait-elle était intéressante ?


jeudi 2 février 2012

Bulletin de santé de l'abeille # 23 : Contrôle hivernal !

Avec les travaux et le déménagement, ça fait un petit moment que je ne vous ai pas parlé de mes abeilles ! J’ai profité du beau temps de la semaine dernière pour leur rendre visite. Ciel bleu, soleil, pas de vent, 12 ou 13°, des conditions royales pour les voir sortir et vérifier que tout va bien. Entre nous, ce temps m’inquiète ! Certes, je n’ai pas à m’inquiéter du froid (pour le moment) mais les températures étant si douces, les abeilles vont se croire au printemps… sauf que niveau pollen et nectar, la nature ne suit pas ! Et c’est la famine qui les guète si la colonie s’active trop. Sans compter que si en février ou mars, un gros coup de froid sévit, elles ne vont pas trop aimer !

Bref… en attendant, j’ai donc commencé ma visite par la Dadant. Bonne activité sur la planche d’envol, rien à signaler. Je ne m’inquiète pas particulièrement pour cette colonie. Je suis restée un petit moment mais je n’ai pas vu de pollen rentrer. A cette époque, il n’y a que les noisetiers qui contiennent du pollen et il n’y en a pas dans les alentours de ma ruche, donc je n’étais pas surprise. Mais encore une fois, cela rejoint mon inquiétude sur cette météo trop douce qui incite les abeilles à sortir pour ne rien ramener.

Je suis ensuite allée voir les 2 warrés, celles qui m’inquiètent un peu plus parce que c’est leur premier hiver et que pour la saison à venir, ma récolte entière sera faite (ou pas !) sur ces 2 ruches ! La première présentait une belle activité. Je suis restée à distance car elle est pus agressive que ma Dadant et je n’avais pas de protection.

La seconde m’inquiète un peu plus. La circulation d’abeille était moindre mais je n’étais pas vraiment surprise puisqu’elle a toujours été un peu plus fleblarde que l’autre ! En revanche, j’ai conté une dizaine d’abeilles mortes sur la planche d’envol. Et je n’arrive pas à déterminer la cause de cette mortalité. Lorsque j’ai examiné l’un de ces cadavres, je me suis rendu compte que la tête avait été sectionnée ! Il ne restait que le corps ! J’ai d’abord pensé au frelon asiatique qui décapite les abeilles mais il se nourrit justement du corps et laisse la tête. J’ai craint aussi le retour de la maladie noire, mais d’une part, ça me paraît encore un peu tôt pour la saison (encore que…) et d’autre part, elles auraient pu perdre leurs ailes mais pas la tête ! Bref, pour le moment, je ne sais pas encore de quoi il s’agit. Je m’inquiète peut-être trop… il se peut que ce soit une simple mortalité du à l’hiver… mais le détail de la tête manquante m’interpelle…

A suivre… !

NB : ce billet a été écrit il y a une quinzaine de jours... entre temps, les gelées sont effectivement revenues... et un vague de (méga) grand froid est annoncée... pensez donc... - 10° alors qu'on a même pas eu de gelées de tout l'hiver... ça va leur faire bizarre aux petites... wait and see...


mercredi 1 février 2012

Le chagrin du roi mort - Jean-Claude Mourlevat



Après avoir longtemps hésité entre les 4 livres offerts par Bladelor lors de notre dernier swap au long cours, j’ai finalement choisi Le chagrin du roi mort de Mourlevat… Pourquoi ? Parce que c’est celui qui était écrit avec les plus gros caractères et qu’après presque 2 mois sans lire (HO.MY.GOD !!), j’avais décidé de me faciliter la reprise !

Sur Petite Terre envahit par la neige et le froid, le roi est mort. Les habitants défilent une dernière fois devant leur paisible roi qu’ils aimaient tous. Pour Aleks et Brisco, les 2 frères de 10 ans, c’est surtout l’occasion de voir pour la première fois un mort. Mais derrière l’excitation des enfants et la tristesse des adultes, c’est l’inquiétude qui envahit les maisons. Le roi est mort sans héritier. Son fils unique Iwan a été assassiné par son propre cousin, Guérolf, dévoré par l’ambition. Il n’y a pas eu de preuve mais depuis Guérolf a été chassé par le roi. Et maintenant que le roi est mort, les familles ont peur de la terrible vengeance qu’a promis Guérolf.

Et c’est au même moment que Brisco est enlevé ! Pour Aleks, c’est la fin de tout ! Son frère, sa moitié, son double a été enlevé sous ses yeux et il n’a rien pu faire pour le protéger ! A seulement 10 ans, difficile de partir à la recherche de son frère. Alors c’est finalement une petite équipe formée de son père, de Brit, la sorcière qui mange les rats et recrache leurs queues et d’Halfred le nain mélomane, qui part à la recherche de Brisco dans l’immensité gelée de Grande Terre.

J’ai particulièrement apprécié l’ambiance qui règne dans ce roman. Le froid vous saisi et si vous avez le malheur de vous arrêter pour vous reposer alors que vous marchez dans la plaine glacée, vous risquez bien de ne pas revoir le prochain soleil. Le personnage de la sorcière Brit m’a particulièrement plu avec son coté mi sorcière mi vieille femme, entre le bien et le mal. Puisqu’on est dans les personnages de femme, la Louve a elle aussi un rôle important, partagée entre la « méchante » et la « gentille ». Et puis, avec un surnom pareil, la Louve, on ne peut qu’être admiratif !

J’ai adoré suivre les aventures d’Aleks et de Brisco ! J’ai aimé que le roman et les personnages comportent chacun une part d’ombre, que les mauvais ne soient pas toujours si mauvais, et que les bons commettent des erreurs. Mais bon… il faut bien l’avouer sans spoiler… je suis très fâchée contre la fin !! J’ai rouspété comme une gosse à la lecture des derniers mots (surtout quand j’ai compris que c’était les derniers d’ailleurs) (et j’ai des témoins !) Je ne voulais pas de cette fin là, une partie me convient bien sur (et celles qui ont lu le livre me comprendront !) mais franchement… j’aurais voulu, enfin vous savez quoi !! Et si vous ne savez pas… et bien lisez ce roman ! Parce qu’il reste un texte particulier qui vous emmène dans un monde à part, pas tout à fait le notre… mais pas si éloigné non plus !