mercredi 31 juillet 2013

Moi après mois : juillet !


Moi, après moi... d'après le rendez-vous de Moka !


Enfin du beau temps et de la chaleur / Beaucoup chaleur ! / Des moments plaisir simple : un livre, des petits biscuits, un coca citron, le tout en terrasse !


Un hamac, c'est trop bon ! 


Voir son travail reconnu au bureau / Tellement efficace que j'en arrive à me rouler les pouces certains jours ! / Une bonne engueulade entre collègues et sentir la moutarde me monter au nez ! Mais réussir à rester calme... et polie... moi !

Le barbecue quand on veut, comme on veut / Une sardinade et ça faisait tellement longtemps que je n'en avais pas mangé / Et en fait ça sent pas si fort / Enfin faut le dire vite / Tous les chats du quartier qui se radinent !



Des petites quenottes !


L'avion et l'hôtel réservé pour NY !!! La surprise du chef : aller ET retour en Airbus A380 ! Trop contente ! (est-ce nécessaire de rappeler que je suis toulousaine d'adoption, donc forcément adepte d'Airbus !)


Accueillir la famille de mon homme à la maison / Nettoyage de fond en comble pour les recevoir dignement (sous-entendu, sans se péter la honte !) / Grandes discussions nocturnes sur la terrasse... pour s'apercevoir le lendemain matin qu'on s'est fait bouffer par les moustiques ! / Passer une journée quasi pieds nus au bureau à cause des piqures aux pieds et ne pas supporter les chaussures / Heureusement que j'y suis quasi seule !

Des orages, des orages, des orages... mais la pluie qui passe à coté ! 


Mon ipod qui semble rendre l'âme / Envie de nettoyer ma voiture... pile 4€ mais la machine qui me refuse ma pièce de 2€ et ne me rend pas l'autre... et ma voiture toujours sale !! De jolies lectures et le bonheur de relire en vo...

Un mois de juillet sous le soleil et la chaleur ... et ça semble continuer pour août ! Passez un bon été les gens !

lundi 29 juillet 2013

The Sense of an Ending - Julian Barnes



A chaque fois que je vais à Londres, (j'aime ce type de phrases, j'ai l'impression d'y aller régulièrement alors que je n'y ai mis les pieds que 2 fois !), j'aime ramener un ou deux livres, juste pour le plaisir de me dire : "celui-là, je l'ai ramené de Londres !" Je choisis généralement un peu au pif, parmi les best-sellers du moment, et les quatrièmes de couvertures qui auront su me séduire (ainsi que leur couverture !). C'est ainsi que je me suis retrouvée avec ce roman, dont je n'avais jamais entendu parlé et il m'a même fallu un moment pour comprendre que le roman intitulé "Une fille, qui danse" que je voyais beaucoup sur les blogs était la version VF... à ma décharge, je ne comprends pas vraiment ce titre, m'enfin !

Je me suis donc lancée dans le récit de Tony Webster, désormais retraité et dont un évènement va lui donner prétexte pour se replonger dans ses souvenirs de jeunesse. Clairement, je ne tiens pas à vous en raconter trop car il faut démarrer ce roman l'esprit vierge et se laisser simplement aller aux réflexions de Tony. J'ai beaucoup aimé le rythme de son récit. J'ai aimé me poser des questions pour essayer de comprendre ce qui avait pu se passer. Et j'ai particulièrement aimé les réflexions de Tony sur les regrets, sur les questionnements que l'on peut avoir sur sa vie, les objectifs que l'on s'était fixé et ceux que l'on a finalement atteint. 

En bref, un roman qui m'a beaucoup ému !

vendredi 19 juillet 2013

Miss Buncle's Book - D.E. Stevenson



Quel bonheur que ce roman ! J'en ressors enchantée ! Je dois confesser que j'ai pourtant eu un peu de mal au début, difficultés dues certainement aux grands nombres de personnages... j'avais tendance à me mélanger les pinceaux ! Et pourtant il vaut tellement le coup de s'accrocher ! 

Imaginer un petit village de campagne anglaise au siècle dernier. Chacun mène sa petite vie et les relations entre eux se doivent d'être policées... mais n'empêche pas les petits coups tordues que peuvent se faire entre eux, des personnes vivant "ensembles" depuis des années. Or Miss Buncle doit faire face à un grave problème... elle manque cruellement d'argent. Célibataire, elle ne peut compter que sur elle même pour s'en sortir. Mais que faire pour gagner de l'argent lorsqu'on ne compte pas se marier (par faute de prétendants et aucun espoir d'en découvrir un) et qu'on ne travaille pas ? Miss Buncle ne voit pas d'autre solution que d'écrire un roman. Mais puisqu'elle est persuadée de manquer d'imagination, elle décide d'écrire sur la seule chose qu'elle connait réellement... Silverstream, son petit village et les habitants qui l'habitent. 

Publié de façon anonyme, sous le nom de John Smith, le roman est un best-seller et règle du même coup les problèmes financiers de Miss Buncle. Mais cette publication provoque un ouragan à Silverstream. Faisant ressortir les moindres défauts de caractères ou les petites bassesses de certains, le roman est très mal vu par certains habitants qui n'ont plus qu'une idée en tête : découvrir qui est ce John Smith qui les connait si bien.

L'histoire en elle-même est finalement toute simple. Mais l'ambiance est absolument adorable ! Et ce roman est bourré d'humour ! Je me suis surprise à éclater de rire pendant ma pause repas, heureusement toute seule au bureau ! Si je devais décrire ce roman en un seul mot, il serait anglais : "cute" ! C'était un réel plaisir que de baigner dans cet esprit old-shool. Le plus drôle c'est que j'étais persuadé qu'il s'agissait d'un livre moderne (où j'avoue toute mon ignorance !) alors que Dorothy Emily Stevenson est une auteur écossaise du début du 20ème siècle et qui a beaucoup écrit. La bonne nouvelle, c'est que l'éditeur a décidé de rééditer certains de ses livres et qu'il y a donc des suites à celui-ci ! Autant vous dire que je vais rapidement passer commande, d'autant que les  couvertures sont... so cute !

Et je vous invite à lire l'avis de Karine, ma tentatrice !

dimanche 14 juillet 2013

L'histoire de l'amour - Nicole Krauss



Pour ceux et celles qui ne le savent pas encore, je pars à NY fin septembre et en attendant, je suis dans une période "jelisdeslivressurNYpourmemettredansl'ambiance"... enfin, quand je n'ai pas envie de romances, d'highlanders pour le challenge de Bladelor ou que j'ai la tête dans mes guides ! Et justement, le Guide du Routard a pour habitude de lister quelques lectures en relation avec votre destination. Parmi les titres énoncés, j'ai été intriguée par L'histoire de l'amour et après une rapide recherche sur le net, je l'ai vite mis dans mon panier ! Et si au final, je n'ai pas vraiment été imprégnée par la ville (j'aurais pu en oublier qu'une partie de l'histoire se passe à NY, tant la ville n'est pas le sujet du livre), j'ai vraiment été très agréablement surprise par cette lecture !

Le roman démarre par les mots de Léo Gursky, sa vie quotidienne de petit vieux solitaire, son voisin et seul ami, Bruno, son obsession de se faire remarquer chez les commerçants, chaque jour, au cas où ce serait le dernier, son ancien métier de serrurier, son attaque cardiaque récente... Mais petit à petit, Léo nous livre son histoire, ses souvenirs, son enfance en Pologne, sa fuite face aux nazis, son arrivée en Amérique et son amour indestructible pour une seule femme. 

Par la suite, on découvre Alma Singer, nommée ainsi en l'honneur de l'héroïne d'un roman qui s'appelait L'histoire de l'amour et que son père avait offert à sa mère. Alma est une jeune adolescente qui souffre encore de la mort de son père alors qu'elle avait 7 ans. Alors que sa mère est occupée à traduire L'histoire de l'amour à la suite d'une demande d'un particulier, Alma décidé d'enquêter sur cet homme, et se retrouve finalement à chercher ce qu'est devenue l'héroïne du roman.

Alternant les récits de Léo, d'Alma et des extraits du roman L'histoire de l'amour qui sera leur lien, l'auteur nous mène de la Pologne, en Israël, aux Amériques et au Chili. L'histoire est d'une grande douceur, à la fois nostalgique et plein d'espoirs. J'ai aimé m'imprégner des souvenirs de Léo, parfois heureux ou plus tristes et j'ai particulièrement aimé baigner dans les traditions juives de chacun des personnages. Une très belle écriture, une très belle histoire, des personnages attachants... je crois qu'on est pas loin du coup de coeur là !

dimanche 7 juillet 2013

Maintenant, c'est ma vie - Meg Rosoff



J'aime bien Meg Rosoff. J'avais aimé son roman La Ballade de Pell Ridley et je crois que c'est sur les conseils avisés de Cess, que j'ai rapidement commandé son roman précédent : Maintenant, c'est ma vie. J'aurais du mal à vous en faire un avis détaillé parce que je l'ai lu il y a déjà bien longtemps ! Du coup, pour avoir une idée de l'histoire, je vous invite à lire l'avis de Bladelor

Si je ne me souviens pas de tout les détails, je me souviens d'avoir été happée par ce roman. Une histoire simple, voir même légèrement peu crédible sur certains aspects. Mais finalement, l'idée de l'auteure était de montrer un groupe d'enfants laissés à l'abandon au début d'une guerre et j'ai beaucoup aimé cette partie. Comme dans La Ballade de Pell Ridley, certaines parties sont loin d'être rose chamallow ! C'est dur, mais c'est aussi tout l'intérêt de ce roman. Et puis, malgré tout, c'est bourré d'humour, un peu cynique,  à l'image de l'héroïne, Daisy.

Ne vous laissez pas avoir par le début léger... c'est un roman bouleversant !

"Ca commençait à ressembler à du Walt Disney sous ecsta avec tous ces écureuils, ces hérissons et ces biches qui se baladaient partout au milieu des canards, des chiens, des poules, des chèvres et des moutons ; s'il y avait des créatures désorientées par la guerre, c'étaient bien ces bestioles."

mardi 2 juillet 2013

Les reflets d'argent - Susan Fletcher



Susan Fletcher, ça fait un baille qu'on m'en parle, particulièrement Pimpi qui avait su me convaincre de lire Un bucher sous la neige, son roman le plus apprécié... roman que j'ai donc acheté, à l'époque chez France Loisirs et qui dort depuis dans ma PAL, notamment parce que je n'apprécie plus les formats France Loisirs et que, du coup, je ne suis pas très motivée pour le lire ! Dire que depuis, il a été édité en poche avec une superbe couverture me fait drôlement grincer des dents... j'en suis même à hésiter à le racheter en poche, pour vous dire ! 

Bref, une longue introduction, juste pour vous dire que quand j'ai vu à la dernière Masse Critique de Babelio, que le tout nouveau roman de Susan Fletcher était proposé, j'ai foncé ! Et en plus, c'est vraiment un bel objet ! La couverture est sublime et le papier de qualité... un livre qui donne envie ! Je m'y suis plongée quelques jours après l'avoir reçu et je ne l'ai plus lâché pendant une bonne semaine. J'ai pris mon temps pour le lire, parce que j'étais bien dans cette histoire et cette ambiance. 

Nous sommes sur une petite île froide qui s'appelle Parla. Une île de pêcheurs, de marins, avec quelques touristes à la belle saison, des amateurs d'oiseaux parfois, un phare, mais aussi des éleveurs de moutons, des petites maisons en pierre, des feux de joie l'été pour la Saint Jean... Il y a ceux de la terre, occupés à soigner leurs moutons, les parquant pour éviter qu'ils se jettent dans l'océan les nuits de grand vent, les tondant deux fois par an... Et puis, il y a ceux de la mer, assurant les liaisons avec le continent, pêchant les homards, étudiant les marées...

Il y a la mer qui donne et qui reprend. Qui donne des coquillages, des bottes célibataires, des crabes vides ou des bouteilles renfermant des messages... et qui reprend des hommes ou des enfants, imprudents ou courageux. Et puis il y a des légendes, des histoires qui se répandent sur l'île, celle des phoques qui tombent amoureux et surtout celle de l'homme-poisson qui échange sa nageoire contre des jambes pour venir apporter l'espérance le temps d'un cycle lunaire. 

C'est une belle histoire, ou plutôt plusieurs belles histoires. Car petit à petit ce sont les histoires personnelles de chaque habitant de l'île qui nous sont contées et au fil des pages, on se surprend à s'attacher à chacun d'eux. J'ai aimé cette ambiance, proche de la nature, de la mer et de la terre, ça sent les embruns et le sel, et je sentais le sable crisser sous mes pieds. Une très belle rencontre !

NB : Si certains l'ont lu en VO, je suis juste curieuse de savoir comment certains "jeux de mots" ont pu être traduits...