jeudi 29 mars 2012
P'tit déj' anglais !!
mardi 27 mars 2012
Une seconde chance - Jane Green
dimanche 25 mars 2012
Dimanche Tricot ! Jamais 2 sans 3 !
mercredi 21 mars 2012
Bulletin de santé de l'abeille # 25 : Building et autopsie d'une colonie
dimanche 18 mars 2012
Dimanche Tricot ! #2
samedi 17 mars 2012
Juliette forever - Stacey Jay
Un détour par le coin jeunesse en librairie et voilà que cette couverture me tape dans l’œil ! Je n’en ai jamais entendu parler et à ce moment là, je maudis Fr** et tous les opérateurs télécoms pour ma privation de ma dose de net ! Je suis alors persuadée que ce livre a du faire le tour de blogs (or, malgré quelques recherches, je ne l’ai pas beaucoup vu !) Dans un excès de confiance (ou d’inconscience) je le saisis et ne le lâche plus, alléchée par l’histoire (ou par la robe rouge sur la couverture ?)
Imaginez que le mythe de Roméo et Juliette ne soit pas tout à fait exact… surtout la fin… en réalité, Roméo a tué Juliette et à fait un pacte avec le diable ! Enfin… pas vraiment le diable mais les Mercenaires qui se nourrissent du mal et de la mort (pas bien !) Juliette a eu la chance quant à elle de signer un pacte avec les Ambassadeurs de Lumières (mais vous pouvez les appeler juste les Ambassadeurs !)
Son rôle et de sauver les âmes sœurs avant que Roméo ne les détruise… comprenez, Juliette est envoyée dans un corps, repère les 2 âmes sœurs concernées qui ont une aura rose (qui devient rouge quand ils s’aiment réellement) et doit tout faire pour les aider à vaincre les obstacles de leur amour… Roméo, de son coté, ressuscite dans un corps mort (avec l’odeur et tout au fil des jours !) et doit convaincre l’une des âmes sœurs de se suicider par amour pour l’autre… il me semble qu’au passage cette âme sœur peut alors devenir un mercenaire mais je n’en suis pas bien sûre même après avoir lu le roman !
Et puis au passage, si Roméo réussit à tuer Juliette au passage, c’est tout bénef pour lui ! Il accéderait alors au rang supérieur ! Donc Romeo et Juliette sont en réalité ennemis à mort (si vous me pardonnez ce jeu de mot facile !) et réapparaissent à chaque fois ensemble. Juliette soit se défendre bien sur, mais elle, elle ne peut pas tuer Roméo. Et noonnn, on vous a dit que les Ambassadeurs se nourrissent d’amour, pas de haine ni de mort !
Mais cette mission est différente des autres. Parce que Juliette est réincarnée dans le corps d’Arielle, pauvre adolescente invisible et que les deux âmes sœurs en question sont Gemma, sa seule amie et pimbêche de première catégorie et Ben… Ben, que Juliette/Arielle rencontre justement au moment où elle tente de fuir une énième tentative d’assassinat de la part de Roméo/Dylan (le type qu’Arielle vient de tuer au passage, en envoyant valser sa voiture dans le décor… volontairement !! C’est pas très gentil ça !) Le principal souci pour Juliette/Arielle (hormis de supporter la mère d’Arielle, d’échapper à Roméo/Dylan, ou encore de contacter sa Nourrice qui est son lien avec les Ambassadeurs) le principal souci de Juliette/Arielle donc, c’est qu’elle tombe immédiatement amoureuse de Ben… et que celui-ci semble lui rendre ses sentiments. Ce qui ne va pas du tout, mais alors pas du tout !
Vous voulez que je vous dise… j’ai pris du plaisir à lire les premières pages. L’intrigue démarre dès les premiers mots, la rencontre Ben/Juliette/Arielle (quel joli trio !) est croustillante à souhait, Roméo est très séduisant dans la version bad boy, mais le soufflet retombe un peu trop vite. C’est mielleux à souhait, tout se termine bien sur dans un happy end digne d’Hollywood même si à aucun moment l’auteur se donne la peine de nous expliquer comment un tel phénomène est possible ! Et en plus, Ben est l’archétype du gentil garçon mal jugé par son entourage, tout ça parce qu’il est latino et qu’il a tabassé un mec pour protéger une femme enceinte… so saaad !!
Bref, une histoire gnian-gnian à souhait, un scénario brouillon, une fin pas crédible et hérisson sur la fraise tagada (oui Cess, je suis actuellement en train de faire baisser mes réserves de hérisson !), l’auteur n’a pas su se contenter de cette histoire et nous a pondu une suite… pour mon plus grand désespoir !! Alors quoi ?? Les auteurs ne sont plus capables d’écrire des romans jeunesse qui ne nécessitent pas 4, 5, 6 tomes et parfois plus ?! Pourquoi diluer leur histoire en plusieurs tomes si c’est pour se retrouver avec des romans creux ? Bref, comme vous pouvez le constater, je suis légèrement énervée par ce que je considère être un roman arnaque ! Passez votre chemin !
PS : S'il y a quand même des tentées (ou des maso !!) j'envoie mon exemplaire (en cadeau, je précise, pas besoin qu'il me soit retourné... l'objectif est de faire de la PLACE dans ma pauvre bibio !!)
mardi 13 mars 2012
Embrouilles à Manhattan - Meg Cabot
dimanche 11 mars 2012
Dimanche Tricot !
vendredi 9 mars 2012
Retrouvailles - La ronde des saisons #5 - Lisa Kleypas
jeudi 8 mars 2012
Scandale au printemps - La ronde des saisons #4 - Lisa Kleypas
mercredi 7 mars 2012
Un diable en hiver - La ronde des saisons #3 - Lisa Kleypas
mardi 6 mars 2012
Parfum d'automne - La ronde des saisons #2 - Lisa Kleypas
lundi 5 mars 2012
Secret d'une nuit d'été - La ronde des saisons #1 - Lisa Kleypas
samedi 3 mars 2012
Pendant la famine en Irlande - Carol Drinkwater
Quand j’ai envie de craquer de façon aléatoire, j’aime bien aller chez Gibert Joseph et me limiter aux livres d’occasion… d’autant qu’après Noël, c’est la période idéale pour trouver des livres d’occasion quasi neufs ! C’est ainsi que je suis tombée sur la collection « Mon histoire » de chez Gallimard et notamment sur ce titre. Il s’agit de journaux intimes qui permettent au lecteur d’en apprendre plus sur certaines périodes de l’histoire, en passant donc par la petite histoire. De plus, les couvertures sont cartonnées comme les vieux livres et le papier est irrégulier et épais comme un vieux cahier. J’aime beaucoup cette idée. Au départ destiné à ma nièce (quand elle serait un peu plus grande) j’ai finalement craqué l’après-midi même pour le lire !
La période historique étant suffisamment tragique d’elle-même, le récit contient quelques éléments qui permettent aux jeunes lecteurs d’éviter un choc trop violent (enfin… j’imagine !) Phyllis McCormack a 14 ans en 1845 en Irlande et elle la fille d’une famille assez pauvre qui vit de pomme de terre. Mais comme elle le dit elle-même, ils ne sont pas si pauvres puisqu’ils possèdent un cochon qu’ils engraissent chaque année et revendent au printemps pour payer le loyer, 2 ou 3 poules pour les œufs et même un lit et 2 pièces dans la maison (ils sont 7 au foyer !) Et puis, fait important, Phyllis, comme son frère ainé sont allés à l’école et savent donc lire et écrire (ce qui est forcément plus pratique pour tenir un journal intime)
L’insouciance de la jeunesse est très vite balayée par la maladie de la pomme de terre qui ravage les plantations et les réserves. La faim se fait très vite sentir, la maladie aussi et si Phyllis est épargnée parce qu’elle a trouvé un petit travail de bonne dans la grande maison (qui lui permet de ramener quelques sous et d’avoir un bol de soupe claire chaque midi) la mort n’épargne pas les membres les plus fragiles de sa famille.
La vie quotidienne est très bien expliquée et c’est ce que j’ai préféré dans ce roman. Mais l’auteur s’attache aussi à expliquer les décisions politiques du gouvernement anglais et la révolte irlandaise qui suivit. Un livre très intéressant pour expliquer la grande famine irlandaise et l’exode qui suivit vers les Etats-Unis et le Canada.