mercredi 11 avril 2012

Secrets de Louisiane - Emilie Richards



Lors de la dernière distribution de Babélio, j'avais choisi ce roman de chez Harlequin, un peu par hasard, parce que de temps en temps, j'aime bien lire une fresque familiale et puis la mention de La Louisiane avait su attiser ma curiosité ! En revanche, une fois reçue, je n'avais plus vraiment envie de lire ce genre de roman... pensez-donc, j'étais en plein Game of Thrones 2 ! Du coup, 1000 pages en vo.... ça occupe forcément ! Et puis ensuite, j'ai tenté quelques pages de ce roman mais un week-end en famille m'a obligé à m'interrompre pour emporter The Hunger Games en vo... c'était plus la classe devant la belle famille !! Une fois The Hunger Games terminé (et n'ayant pas la suite à disposition !) j'ai pu me remettre à celui-ci... c'est que j'étais bien en retard pour le billet !!

Du fait de m'être forcée à le lire à un moment où je n'avais pas forcément envie de ce type de roman, j'en ressors plutôt mitigée. D'abord parce que c'est triste. Très. Et que j'avais pas envie de pleurer... et que j'ai pleuré. Devant mon homme en plus ! Genre, moi qui essaye de lire dans mon coin, sans faire de bruit et qui fait porter le nombre de mouchoirs à mon petit rhume du moment... Et mon homme qui se radine, qui voit ma face rouge et qui me dit : "Mais tu pleures !" "Pas du tout, je fais une allergie !" Bref, comment se décridibiliser devant son homme ! Et depuis quand on pleure en lisant Harlequin ??! O_o

Dans ce roman, Aurore Gerritsen va vous raconter sa vie. Pas forcément très heureuse sa vie. Mais à-travers son histoire de jeune femme blanche d'une riche famille, c'est aussi celle des noirs et des métisses qui sera abordée. A-travers ses amours et ses désillusions, à-travers son passé, c'est l'avenir de Phillip Benedict qui se dessine, cet homme noir, journaliste, à qui elle a décidé de raconter toute sa vie. Ainsi que celle de son père...

Vous traverserez ainsi La Louisiane au temps du bayou, au temps où les noirs ne pouvaient s'asseoir à coté des blancs, au temps où les métisses étaient rejetés par tous. Il fallait être blanc ou noir. Vous suivrez La Nouvelle Orléans, ses tempêtes, ses drames, son carnaval, son racisme. Et puis au milieu de tout ça, vous avez des personnages, des femmes qui tentent de faire au mieux, des arbres généalogiques qui se recoupent. En résumé, un roman qui a su m'intéresser mais à qui je ne pardonne pas d'avoir choisi l'option dramatique et amours malheureux... parce que ce n'est pas ce que j'attends d'un roman Harlequin. Mais encore une fois, si j'avais été dans cette disposition, la chose serait sûrement mieux passé !

7 commentaires:

Cess a dit…

Je passe mon chemin. Pas envie de pleurer...

Syl. a dit…

Il n'y a même pas un amour heureux ? C'est de la triche !

bladelor a dit…

Moi aussi je passe, tu me fais sourire en tout cas avec ta remarque sur le fait de pleurer en lisant un harlequin ! ;-)

Sandy a dit…

@ Cess : ba voyons !! Alors que moi, je viens de lire Qui es-tu Alaska que TU m'avais donné envie de lire !!! ;o)

@ Syl : Si quand même !! Mais celui qui occupe le plus de pages est tragique... dans le genre Titanic !! ;o)

@ Bladelor : C'est pourtant tellement vrai ! En tout cas, si on pleure un peu, la règle d'un Harlequin c'est de bien finir ! Parce qu'il est champion de l'amour Harlequin !!

Touloulou a dit…

Hum au final je ne sais pas si je veux le lire, car l'aspect voyage en Louisiane me tente bien mais Harlequin bon...
Ah faut que tu lises la suite de Hunger Games !

Sandy a dit…

@ Touloulou : si tu aimes les amours tragiques, et en plus la Louisiane, ça peut te plaire. Honnêtement, j'ai pas du tout reconnu la "pate" Harlequin. ça aurait pu être un autre éditeur !

juliette a dit…

J'adore pleurer!!!!!!!!!!!!! Ca me fait penser à "la couleur des sentiments" ce pitch...