mardi 30 novembre 2010

Tag...

Je réponds enfin au tag de l'amitié envoyé par Syl...

1/ Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : "Et toi, que veux-tu faire quand tu seras plus grande(e) ?"

J'ai eu ma période "fleuriste", mais uniquement pour vendre des fleurs coupées et faire des bouquets ! Ensuite j'ai changé d'avis parce que je ne voulais pas travailler le samedi ! ;o)
Après le lycée je me suis dirigée en fac de droit pour devenir avocat... grosse influence du livre "Le pull-over rouge". Après un an de fac, j'ai compris que le métier n'avait rien à voir avec l'image que je m'en faisais... j'ai continué en droit pour atterrir dans une branche qui ne m'intéresse pas ! ;o) J'aurais du écouter Coluche : "5 ans de droit, tout le reste de travers !"

2/ Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?
J'avoue un amour total pour les Picsou magasine et Boule et Bill !
Rayons dessins animés, je suis abonnée au club Dorothée ! Dragon Ball Z, Les chevaliers du Zodiac, Cat's eyes, Sailor Moon... et pour le plus ancien : Bibi phoque ! ... et bien d'autres encore... voir la programmation de Dorothée ! ;o)

3/ Quels ont été vos jeux préférés ?
J'étais une grande consommatrice de Barbie ! J'inventais des histoires avec Barbie, les copines de Barbie, le cheval de Barbie... et de temps en temps, Ken, s'il avait été sage ! ;o) Et j'adorais les peluches (j'adore toujours d'ailleurs, mais je n'en ai plus systématiquement à chaque Noël ou anniversaire...)

4/ Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?
Pas vraiment de meilleur anniversaire mais comma ça tombe fin mars, quand j'étais petite, ma mère l'organisait parfois avec Paques et avec mes copines et les copains de mon frère, on cherchait les friandises dans le jardin ! Ca se sont de bons souvenirs ! J'étais pas la plus douée alors ma mère me filait des indices l'air de rien... et puis le chien était parfois plus rapide que nous aussi ! ;o)

5/ Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire et que vous n'avez pas encore fait ?
Ecrire ?!
Me faire plaisir à mon travail ?...

6/ Quel était votre premier sport préféré ?
J'ai longtemps fait du patinage artistique pour les jupettes colorées(de 3 à 12 ans). Je me souviens très bien des images et de mon émerveillement la première fois que ma nounou m'a emmené dans une patinoire ! Ensuite je suis passée à l'équitation, amoureuse des chevaux depuis toujours !

7/ Quelle était votre première idole de musique ?
La première était certainement Chantal Goya que j'avais vu en concert (toute petite !) détrônée ensuite pas Dorothée et Hélène ! ;o)

8/ Quel est le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous ayez reçu ?
Je me souviens d'une énorme peluche blanche toute douce qui a accompagné trèèès longtemps les nuits froides, d'un camping car de barbie attendue plusieurs Noël de suite (quand j'y pense, l'horreur, je pleurais les années précédentes de ne pas l'avoir eu... c'est affreux les gosses !) et plus récemment d'une chaîne courte et fine avec juste un petit diamant au bout (un faux, je ne suis pas crésus) offert par mon homme et que je porte chaque jour ! Impossible de m'en séparer même pour porter un autre bijoux !

Je tage qui veut !
Prochainement... le tag des 15 auteurs... on y croit ! ;o)

dimanche 28 novembre 2010

Dimanche couture #4 / Les pochettes à livre !



Oui j'ai conscience que j'ai un peu l'air d'une psychopathe de la pochette à livre ! Mais que voulez-vous, c'est facile à faire et j'avais envie d'assembler de jolis tissus entre eux ! Et puis, avec chacune, j'ai appris de mes erreurs ! Mouarf, qui a dit que j'étais lente à la détente ?!


C'était la toute première, assemblée par moi, cousue par ma maman et j'ai fini la couture déco et le ruban une fois que j'ai eu ma machine à coudre... Je voulais un modèle pour les grands formats... sur le principe de "qui peut le plus, peut le moins", j'ai un TRES (trop !) grand format ! ;o)


Celle-ci est pour les petits formats, le rouge est bien plus foncé en fait et c'est un tissu d'ameublement du genre tout doux (comme mon canapé en fait !). Décidée cette fois à ne pas la faire plus grande que nécessaire, j'ai mal calculé mon coup et j'ai donc une pochette pour les tous petits formats ! Pensez-donc Anita Blake n'y rentre même pas ! Pour celle-ci je privilégie les formats poche de moins de 200 pages ! ;o)


Le dernier en date ! (celui avec la dentelle dessus sur la photo de groupe !) Mon préféré ! Il s'agit en réalité d'un tissus style soie, rose claire un peu ancien, magnifique ! Le coup de coeur pour ce tissus ! La dentelle noire lui donne un petit air de lingerie ! Et l'intérieur est un tissus synthétique marron avec des reflets doré (le même que pour ma ceinture, sur cette photo il ressort trop foncé). Alléluia !! Les mesures sont bonnes cette fois !


Et l'avant dernier à finir ! Tout souple (les 2 tissus sont du coton), des petites couleurs d'été, des mesures adaptées (enfin !) au grand format... reste plus qu'à coudre le ruban (je n'avais pas encore percuté qu'il fallait le faire dans la doublure !) en cachant les coutures sous 2 boutons... à dénicher !

Voilà pour cette fois ! Sur ce... je m'en vais profiter du soleil ! C'est pas souvent en ce moment !
Bon dimanche à toutes !

samedi 27 novembre 2010

Le plein de ...



.... mangas !!

Forcément, après avoir fait un tour au Toulouse Game Show (Japan Expo version toulousaine) j'ai eu envie de manga ! Hop, un petit tour chez Cultura, histoire aussi de finaliser mon colis pour le swap (aussi bizarre que cela paraisse, je choisi toujours les livres en dernier !)

D'ailleurs je n'ai pas trouvé tout ce que je voulais pour ma swappée (et j'ai oublié une carte) donc je serais bonne pour y retourner... ce qui ne me gène pas, parce que j'ai laissé plein de livre de coté malgré leurs yeux doux !

Dans cette folie manga, un seul livre a su me séduire (pas folle, ça fait 2 fois que je le laisse de coté !) "Le froid modifie la trajectoire des poissons" de Pierre Szalowski qui a eu plu dernièrement à Bladelor (tu as bien fait de le lire, ça m'aura décidé !).

Pour le reste, vous noterez en vrac :
  • Happy Mariage 2 : hiiiihiiiihiii, danse de la joie, il est sorti !!
  • Captive Hearts : parce que celui là aussi, je le laisse de coté depuis trop longtemps !
  • Wish 3 : c'est pas parce que j'ai moyennement aimé les 2 premiers tomes que je ne vais pas lire toute la série qui ne fait que 4 tomes et qui graphiquement me plaît beaucoup !
  • Highscool of the Dead : parce que The Bursar a su éveiller mon intérêt pour les zombies ! Je n'ai pris que le tome 1 pour tester... j'espère ne pas le regretter (de n'avoir pris que le 1 !!)
Sur ce, je vous laisse... les bulles japonaises m'attendent ! ;o)

Edit : bouhouuu, j'ai déjà fini Happy Mariage T2, c'est beaucoup trop court !! J'en veux encore !!

Plaisirs coupables - Anita Blake T1 - Laurell K. Hamilton



Il était temps ! Ca fait bien 1 an qu'il traîne dans ma PAL celui-ci ! Et comme je suis dans une période "lecture facile", c'était parfait ! Je ne vais pas vous le résumer ; d'abord parce que je suis loin d'être la première à l'avoir lu (!!) et ensuite parce que l'histoire est des plus classiques ! Anita Blake est une exécutrice de vampire qui agit de concert avec la police et une réanimatrice de morts (ça c'est plus original !).

Bien sur, elle sera entraînée dans une histoire à (gros) problème et bien sur elle rencontrera un superbe potentiel masculin !! Jean-Clauuude !! hiiihii ! *Je suis tout de même très contrariée de ce prénom, d'abord parce que ce n'est pas franchement sexy et surtout parce que c'est le prénom d'un collègue dont le quotient sexuel atteint à peine les températures actuelles... vous voyez le genre !*

Enfin bref, j'ai fait abstraction de ce prénom pour me plonger dans le personnage, un vampire puissant, sombre, bourré d'humour... et plein d'attention pour Anita... un genre d'Eriiiiic pour celles qui connaissent ! ;o)

La série est tout à fait chaste si certaines se posent la question et ce n'est pas trop sanguin non plus. Je peste bien sûr, car si l'auteur a su nous faire baver et nous attraper avec son JC pendant les 100 premières pages du roman, par la suite, plus de JC à se mettre sous la dent hormis quelques lignes à la fin ! Il faudra donc que je continue la série je pense, histoire de baver un peu plus... duuur !

"- Ne cherche pas à lutter contre moi, Anita.
Sa langue passa furtivement sur ses lèvres.
- Lutter est... excitant."

mercredi 24 novembre 2010

L'héritière des Romanov - Susan Wiggs



Hihihihi...Que de papillons dans le ventre mes amies, oulala, ça pulse !

Bienvenue chez Arlequin historique ! Je m'y suis plongée et j'ai adoré ça bien sur, vous me connaissez ! Si vous aussi, vous aimez la Russie et le royaume d'Angleterre (très chèèère) alors vous vous plairez dans ce roman qui mêle les jupes tourbillonnantes, les bijous éclatants, les chevaux rapides, les chiens immenses et blanc, la neige, le vent, le feu et le sang, l'honneur d'une lignée, le courage, la passion... enfin bref, tous les ingrédients pour faire un bon arlequin !

Nous avons donc Juliana, jeune femme de 19 ans vivant en Angleterre avec une troupe de bohémiens. Or, Juliana est une princesse russe, une Romanov qui assisté, 5 ans plus tôt, au massacre de toute sa famille et s'est enfuie à Londre grâce à l'aide d'un gitan. Mais la jeune femme n'a rien oublié et rêve de pouvoir enfin rencontrer le Roi d'Angletterre, Henri VIII le célèbre (vous savez... celui qui a inspiré le comte Barbe Bleue !) pour revenir en Russie avec une armée et venger sa famille.

Malheureusement, elle est surprise en train de voler un cheval (qu'elle comptait vendre, pour s'acheter une belle robe pour pouvoir se présenter correctement devant le Roi) et pas de chance, ce cheval appartient à Stephen de Lacey, baron de Wimberleigh qui n'est pas franchement partageur ! Il rattrape la jeune fille, gagnant par la même occasion un pari contre le Roi, ce qui est loin de plaire à celui-ci... qui décide donc pour la peine de marier le baron et la bohémienne immédiatement ! Oui parce que malgré son discours, le Roi n'a pas cru une seule seconde que la gitane, pieds nus, sale, en guenille et pleine de poux pouvait être de sang royal ! J'ai beaucoup ri d'ailleurs à la réaction de Juliana lorsqu'on lui annonce ce mariage forcé et qui répond que c'est impossible... parce que le baron est d'un rang inférieur au sien !

Bref, voilà nos deux inconnus mariés ensemble et pas franchement ravi de l'être ni d'un coté ni de l'autre. Leur but commun est de faire annuler le mariage le plus tôt possible, Juliana pour retourner en Russie, Stephen pour.... et bien on ne sait pas ! Tout ce que l'on sait c'est qu'il refuse de se remarier depuis la mort de sa première épouse et qu'il cache un secret... un gros gros secret qui lui plombe le moral, un truc qui est tellement énorme selon lui que personne ne pourrait lui pardonner, pas même Juliana, que seules quelques personnes triées sur le volet sont au courant... bref, j'ai failli croire qu'il avait lui-même tué sa femme ou un truc dans le genre !

Qui dit annulation de mariage, dit non consommation du mariage bien sur ! On ne plaisante pas avec ces choses là ! Or, avec les jours et les mois qui passent, cette interdiction chatouille et irrite Mr le baron et Mme la baronne ! Parce qu'une fois lavée, la pouilleuse se révèle être "aussi appétissante qu'une pêche mûre" !! Tellement belle, que Stephen en tombe sa timbale de vin (heureusement ça ne casse pas !) Ils sauront (parfois !) résister jusqu'à ce que... je ne vous dis pas tout bien sûr, le livre est truffé de rebondissement, et que je t'aime, et que je t'aime plus, et hou qu'il est vilain et houu qu'elle est têtue... un pur bonheur du genre !

Je ne vous ai pas dit... c'est une trilogie ! Et les tomes 2 et 3 sont déjà sortis ! En revanche, les histoires sont indépendantes et on peut tout à fait s'arrêter au premier tome... ce qui ne sera pas mon cas !

Et j'aime le ton toujours très... imagé de ces romans : "Il prononça un mot étrange qui se référait probablement à une dégoûtante fonction corporelle"... c'est bien la première fois que je lis une telle phrase !!
Et avouez qu'on rêve toute d'une telle déclaration dans nos rêves les plus kitches : "Par Dieu, dit-il en tendant la main vers elle. Vous éclipsez la beauté des roses, mon amour" !

Et une petite conversation entre le baron et un ami avant l'arrivée de Juliana:
"- Elle est vraiment une humiliation, alors.
- Oui, une gueuse dépenaillée avec toute la séduction d'une bassine d'eau sale.
- Et bien, merci beaucoup, milord, dit une voix douce et teintée d'un accent, derrière Stephen. Au moins n'ai-je pas les manières d'un crapaud."

lundi 22 novembre 2010

La prime - Janet Evanovitch



Je remercie énormément Syl pour m'avoir permis de découvrir - enfin ! - la si célèbre Stéphanie Plum ! Quel plaisir que cette lecture légère... et bourrée d'hormones !

Oui parce que tout de même, notre chère Stéphanie Plum est entourée de *potentiels masculins* à développer dans les prochains tomes, je suis sûre !

J'ai beaucoup aimé la répartie de notre héroïne... ainsi que le passage au début du livre où elle écrase accidentellement Morelli parce qu'il ne l'a jamais rappelé après une première nuit... enfin si on peut appeler ça une nuit ! Avouez qu'on a toute rêvé de le faire au moins une fois dans sa vie sans jamais oser ! Stéphanie, elle, ose et c'est jouissif ! ;o)

Et justement avouons aussi que c'est bon de voir une héroïne faire tout ce que l'on ne ferait pas ! Nous vivons une vie d'aventurière en tournant les pages de ce roman !

J'ai conscience de faire un billet très court mais il faut faire conscience aux nombreuses avis et se lancer dans cette lecture les yeux fermés (pour mieux imaginer Morelli et Ranger qui n'a pas hérité du meilleur nom !)... d'ailleurs j'aurais bien continué mais swap en cours oblige, je me retiens !

dimanche 21 novembre 2010

Dimanche couture # 3...

... Ho Yeah !

Les dimanches couture se suivent mais ne se ressemblent pas ! ;o) Si dimanche dernier je pétais un câble, cette fois je saute dans tout mon appartement et harcèle mon homme : "regarde elle est belle, hein, elle est belle !" Il demande de l'aide et du soutien dans cette lourde tâche... il sera entendu ce midi puisque repas de famille ce qui veut dire que je vais rencontrer mon public le plus fidèle : ma mère, ma belle-soeur et ma nièce !! ;o)

Comment je vais frimer avec ma toute nouvelle ceinture obi (=japonaise) qu'elle est trop belle et que je l'aime d'amour (l'amour ne m'empêchant pas de voir les défauts mais seulement de les occulter jusqu'à ma prochaine réalisation ! :o).

Photo ce soir parce que là, je suis super à la bourre... oui je sais c'est hyper sadique ! Gniarck gniarck !

Edit : Mon arrivée en famille fut un succès ! A peine avais-je enlevé mon manteau que ma belle-soeur et ma mère m'ont sauté dessus... c'était ma minute de gloire ! ;o)

De face :


De dos :



Réversible !

Détail sur les finitions ! (J'adore ce point !)


samedi 20 novembre 2010

Albums d'enfants...


... pour les grandes !!
Traduction : Pour MOI !!!


Lors d'une de ses matinées où je furete sur les blogs, j'ai découvert celui de Céline Lavignette-Ammoun et par la même occasion ses albums pour enfants. Ni une, ni deux, je les commandais le jour même pour les recevoir seulement aujourd'hui... mon libraire ne se rend vraiment pas compte !

Bien sur, vous commencez à me connaître je pense, j'ai craqué pour L'oiseau rouge parce que je trouvais le titre poétique et mystérieux et parce que les petites filles de la couverture sont en tenues traditionnelles japonaises...


Je suis ravie de l'écriture délicate de Céline Lavignette-Ammoun et des dessins rêveurs de Nancy Zhang.


Et puis j'ai aussi craqué pour Les étoiles amoureuses, un album cette fois dessiné par un artiste coréen : Kim Dong-seong. Là aussi, les images sont magnifiques et le texte délicieux ! Je crois bien d'ailleurs que c'est mon préféré !


Voici donc deux albums de qualité, de ceux qui gardent une place dans la bibliothèque même lorsque l'on grandit (ou qu'on est déjà grande !)



mercredi 17 novembre 2010

La vampire - Christopher Pike



Même si ce livre est pour le moment assez discret sur la toile, j'avais lu un ou 2 billets pas trop mauvais qui m'ont fait tenter l'aventure. Et puis c'est un petit livre alors ça se lit vite fait... enfin c'est ce que je croyais... autant vous dire que même si je suis très occupée ailleurs (et partout à la fois !) mettre 3 jours pour lire un roman de moins de 200 pages c'est vraiment pas bon signe !

Comme je n'ai pas envie de faire un pavé sur cette déception voici mes griefs dans le désordre : intrigue trop légère, personnage sans intérêt ni consistance (pour mon goût !), écriture froide et distante qui me laisse... froide et distante ! Et oui, malheureusement, je n'ai rien ressenti pendant cette lecture, je devrais même dire que je me suis ennuyée, je suis très déçue...

Le seul intérêt que j'y ai trouvé se trouve dans les flash-back et l'explication de l'origine des vampires. A la limite, l'auteur aurait fait un roman sur cette période, que j'aurais préféré tiens ! Même si le tout n'est pas sans rappeler les idées d'Anne Rice sur le sujet... sans en avoir la prose !

dimanche 14 novembre 2010

Dimanche couture # 2...


Pétage de plomb !!


Là, je craque !!
Vous ne savez pas dire ce qu'est cette photo ?! C'est normal ! Ce qui me désespère c'est qu'il y a déjà une heure de travail là (je ne compte pas le temps pour prendre mes mesures, ni pour comprendre comment fonctionne un patron !!)

Donc ce tas de feuilles, c'est mon patron de base et les feuilles de cuisine scotchées entre elles pour recopier le patron (histoire de ne pas découper l'original, trop fragile)... Je me suis donc bien pris la tête... pour me rendre compte finalement au moment d'attraper (délicatement bien sur) mon patron en papier de cuisine que le scotch ne tient pas, qu'il faudrait scotcher les bords entièrement (et pas seulement des bouts) et que de toute façon, mon rouleau n'en fera même pas un quart !

J'ai donc essayé de déplacer délicatement l'ensemble, sans déplacer mes bandes, pour le déposer au sol dans une pièce non utilisée de l'appart... échec sur toute la ligne ! Essayez donc de faire passer une feuille d'un mètre sur un mètre par une porte, un couloir avec angle droit et une autre porte... bref, de rage, j'ai tout envoyé valser dans la pièce, les bandes se sont bien sur détachées, je peste, je bougonne, je râle, il est 21h, je n'ai pas mangé, mon casse-croûte pour demain n'est pas prêt, je devrais être au lit dans une heure pour espérer être en forme demain et de toute façon, je pourrais déprimer simplement parce qu'on est dimanche soir !

Scheugneugneu...

vendredi 12 novembre 2010

La roulote de Syl... c'est parti !


La roulotte de Syl a prit la route ! Vous trouverez le premier épisode chez Syl justement (jusque là c'est logique on est bien d'accord !).

Je rappelle que je devais composer avec 4 adorables mots défis que vous retrouverez en bleu dans le texte : "petites fleurs", "sanguinolant", "oubliettes" et le très judicieux "guêpière" ! Tout un programme !

Edit : la suite part chez Hérisson avec comme mots défis : poignard, goutte, photo, peau...

Amuse toi bien !


- Quelle idiote !

Cathy se redressa aussitôt dans son lit. Il faisait un froid glacial dans la chambre, l'isolation des fenêtres étant loin d'être efficace. Elle eut un instant d'hésitation... se rallonger, faire comme si elle ne s'était pas souvenue... non, non, elle ne pourrait jamais se rendormir, elle n'arriverais plus à profiter de la chaleur de son lit en sachant que Gaston endurait le froid de la nuit sans même avoir eu une soupe chaude.

Elle attrapa une vieille chemise de nuit en coton à petites fleurs. Elle ressemblait presque à une robe d'été même si ce n'était pas la saison, mais de toute façon elle ne se rendait pas à un rendez-vous galant ! Au moins la chemise était longue et lui couvrait les jambes. Elle se dirigea dans l'espace qui lui servait de cuisine et attrapa le plat de soupe qui restait dans le frigo. Elle en fit réchauffer une grande quantité. L'odeur de la soupe lui rappela qu'elle n'avait rien mangé. Elle avait faim tout à coup. Elle prit un morceau de pain qu'elle coupa en deux et y inséra une tranche épaisse de camembert. Elle croqua dans son casse-croûte avec appétit ! Apercevant la soupe chaude dans le tupperware, elle prépara le même sandwich pour Gaston.

Cathy enfila son manteau et des bottes fourrées. Elle avait économisé longtemps pour se les offrir. Elles ne ressemblaient pas aux bottes à la mode mais il n'y avait qu'avec ces chaussures qu'elle pouvait passer l'hiver sans avoir les orteils gelés. Elle détestait le froid. Elle serra la soupe chaude contre elle pour profiter de la chaleur qu'elle dégageait. Elle referma rapidement son appartement et fourra les clés dans sa poche. Elle avait prit son portable mais laissé son sac dans l'entrée.

Bien sûr, la lumière était toujours en panne dans le couloir. Elle se maudit de n'avoir pas pensé à prendre une lampe torche. Cela dit elle ne savait même pas où elle avait bien pu la ranger la dernières fois et elle se voyait mal déambuler dans les parties communes avec une bougie comme une dame du 19ème siècle !

Dehors, une pluie fine tombait. Elle fut soulagée de s'être relevée. Elle ne se serait jamais pardonné d'être rester au lit une nuit comme celle-ci. Lorsqu'elle s'approcha de la cahute de Gaston, elle aperçu une forme immobile à l'intérieur. Il s'était entouré de couvertures pour tenter de combattre le froid et l'humidité. En l'entendant, il se redressa et sorti de sa cahut
- Ba, Mamselle, vous venez bien tar
- Oui, je suis désolée Gaston. J'ai eu un contre temps et j'ai oublié de vous ramener la soupe dont je vous avais parlé.
- Fallait pas vous déranger Mamselle, surtout avec le temps de chien qu'on a c'te soir
- Justement Gaston, vous avez bien besoin d'une soupe chaude. Je vous ai fait un petit sandwich aussi avec du fromage.
- Oh ba c'est gentil à vous ça Mamselle Cathy, pis c'est pas souvent que j'peux manger du fromage même si j'aime ça.

Elle resta un peu avec lui pendant qu'il mangeait. Ils parlaient peu. De temps en temps, Gaston commentait la météo ou les gens du quartier qui étaient venu le voir aujourd'hui. Il était rare que Cathy reste aussi longtemps avec lui mais ce soir, elle éprouvait un certain réconfort par sa simple présence. Pour Gaston, elle était seulement Cathy. Il ne lui faisait pas de révélation sur sa naissance ou sur une prétendue famille, il ne lui donnait pas un autre nom... elle était seulement Cathy, avec sa petite vie ennuyeuse...

Une bourrasque de vent plaqua les pans de son manteau. Elle réalisa qu'elle était gelée, elle devait rentrer se mettre au chaud sinon elle allait tomber malade et avec ses finances, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle prit congés de Gaston.
- Merci encore, mamselle Cathy pour la soupe ! C'est bien aimable à vous
- C'est normal Gaston, bonne nuit.

Elle se dirigea vers son immeuble. La rue était déserte et Cathy ne souhaitait plus qu'une chose et c'était de retrouver son lit et son duvet ! Mais alors qu'elle n'était qu'à quelques pas de l'entrée, elle aperçut soudain 3 hommes habillés entièrement en noir. La soudaineté de leur apparition et leur comportement immobile et silencieux lui envoya des frissons dans toute la colonne vertébrale. Elle s'obligea cependant à continuer à marcher sur le même rythme en espérant seulement qu'elle soit un peu trop stressée. Malheureusement l'un d'eux s'avança vers elle.
- Vous êtes Catherine-Rose de Plessis ?
Encore ce nom ! Dominique de Saint Vincent avait-il envoyé d'autres personnes ? Il n'en avait pas fait mention. Mais quel cauchemar que cette histoire ! Cathy sentait la moutarde lui monter au nez !
- Non je suis Cathy Cannet. Vous faites erreur !
- Elle ment.

C'était une voix féminine et étrangement calme qui s'était faite entendre. Cathy se sentit estomaquée par tant d'aplomb ! Mais la silhouette qui apparue alors au coin de la rue lui sembla comme un coup de point dans l'estomac ! C'était une femme. Au premier regard, Cathy eu l'impression qu'elle était nue. Mais lorsqu'elle s'approcha d'une démarche féline, elle remarqua qu'elle était habillée d'une sorte de guêpière en cuir noir qui moulait son corps aux formes parfaites. Un mini short en cuir ainsi que des cuissardes avec des talons d'une hauteur impressionnante complétaient l'ensemble. Cathy était éberluée ! La femme avait des traits asiatiques. Elle portait de longs cheveux noirs, lisses et brillants qu'elle avait coiffé en une queue de cheval très haute. C'est en remarquant l'arsenal de couteaux fixé le long de ses bras ou de ses cuisses que Cathy comprit qu'elle était en danger. Elle fit un pas en arrière.
- Qui êtes-vous ?
La femme en noir lui répondit d'une voix suave.
- Ma chère, mon identité n'a aucun intérêt ! C'est la votre qui nous intéresse !
Très autoritaire, elle s'adressa alors aux trois hommes.
- Qu'est-ce que vous attendez ? Emmenez-la !
En l'entendant, Cathy poussa un cri d'effroi et fit demi-tour en courant. A peine avait-elle atteint l'angle de la rue, qu'elle percuta Gaston. L'ayant entendu crier, il venait à sa rescousse. Les hommes en noir profitèrent de la confusion pour saisir Cathy et repousser Gaston. Mais celui-ci était plus robuste qu'il ne semblait et il frappa l'un des hommes au visage. En voyant du sang gicler, Cathy cria à nouveau. Elle tentait de s'échapper mais les deux hommes la maintenaient fermement.

Alors que Gaston essayait de frapper de nouveau son assaillant, celui-ci se baissa dans un geste trop rapide pour le pauvre Gaston qui frappa dans la vide et fut déséquilibré. L'autre homme en profita pour l'envoyer avec une force impressionnante contre le mur. Gaston percuta le mur de brique, puis le sol dans un bruit sourd. Cathy se sentait paniquer.
- Gaston ! A l'aide !
L'un des hommes tentait de la faire taire en lui mettant la main sur la bouche. Ce simple contact la révulsait et elle le mordit violemment à la main. Il hurla.
- Sale chienne !
Cathy vit qu'il allait la frapper. Elle essaya de se préparer au choc mais soudain l'homme fut violemment projeté en arrière. Celui qui la tenait encore la lâcha pour se défendre mais il fut trop lent. Avec une rapidité incroyable, Dominique se jetait sur lui et le frappait avec régularité. Le troisième homme, celui qui avait frappé Gaston, essaya de l'attaquer. Même seul contre deux, Dominique était visiblement plus fort. Il paraît les coups de ses adversaires sans effort, les laissant se fatiguer eux-mêmes, puis il les atteignait d'un seul coup avec une précision chirurgicale.

Alors que Dominique semblait maîtriser la situation, Cathy s'arracha à la contemplation de son corps entraîné pour secourir Gaston. Il était inconscient et souffrait d'une grave blessure à la tête et au bras. Du sang s'écoulait par la plaie qu'elle tenta vainement de retenir avec ses mains. Paniquée, elle cherchait de l'aide. Elle croisa le regard de Dominique alors qu'il mettait à terre le dernier homme et elle frissonna. Son regard était froid comme l'acier et l'expression de son visage n'avait plus rien de doux. Il était animé d'une terrible détermination et même s'il venait de la libérer, elle ne savait plus s'il était un allié ou un adversaire ?
- Et bien Dominique, tu as encore fait des progrès !
Cathy avait oublié la femme à la guêpière ! Celle-ci semblait à la fois furieuse de voir ses hommes vaincus et presque amusée de revoir Dominique dans cette situation.
- Sylphide, tu es en pleine forme visiblement ! Ton séjour prolongé dans les oubliettes des Cévennes t'a magnifiquement réussi !
Oui, ces deux là se connaissaient et cette information déplaisait fortement à Cathy. Elle voulait être ailleurs pour ne plus voir ces hommes blessés, ne plus voir cette femme magnifique qui la renvoyait à sa propre image insignifiante, ne plus voir Dominique pour lequel elle ne savait plus quoi penser et elle s'en voulait que Gaston ait été blessé par sa faute.

Elle n'écouta plus l'échange entre Dominique et cette femme, elle ne voulait plus rien à voir avec eux. Elle parla à Gaston, pour essayer de lui faire reprendre conscience. Elle tentait toujours d'arrêter l'hémorragie mais celle-ci était trop importante. Sans qu'elle l'ait entendu, Dominique fut soudain auprès d'elle et lui attrapa le bras.
- Il faut partir !
La femme était partie.
- Quoi ! Mais il est blessé !
- Il faut partir je vous dis.
Cathy sentit qu'elle perdait les pédales.
- Mais partez, vous ! Je ne vous retiens pas ! Mais moi je ne le laisse pas ici, se vider de son sang parce qu'il aura voulu m'aider !
- Vous êtes en danger, vous ne comprenez donc rien !
Il criait lui aussi et ne semblait plus aussi calme que pendant les combats.
- Que voulez-vous que je comprenne ? Que vous débarquez dans ma vie pour me raconter des idioties ? Que dans la foulée je me fais agresser par 3 types baraqués et une nymphomane adepte du cuir ? Je ne sais pas dans quoi vous traînez mais je commence à penser que c'est VOUS qui me mettez en danger !

L'éclat de fureur qui illumina son regard donna envie à Cathy de se faire toute petite. Qu'est-ce qui lui prenait de parler ainsi à ce type ? S'il était fou, elle ne s'y prenait pas vraiment de la meilleure façon...
Contre toute attente, il éclata de rire. C'est sur, il est fou se dit Cathy. Mais peut-être n'était-il pas trop dangereux ? Elle s'accroupit à nouveau auprès de Gaston.
- Vous avez du tissu ?
- Pardon ?
- Il nous faut une bande de tissu pour faire un garrot. Vous avez ça ?
- Non je ne me promène pas avec du tissu sur moi en pleine nuit !
- Je m'en doute ! D'ailleurs vous n'auriez même pas du vous balader ainsi en pleine nuit ! Je vous avez dit de fermer votre appartement à clé !
- C'est ce que j'ai fait ! Vous ne m'avez pas dit d'y rester et de toute façon je ne vois pas ce qui vous permet de me donner des ordres !

Décidément elle avait beaucoup de mal à garder son calme. En voyant Dominique qui ressemblait à un taureau prêt à charger, elle se dit qu'elle devrait se maîtriser un peu mieux ! En même temps, il avait le don de la mettre hors d'elle alors qu'en temps normal, elle savait maîtriser ses nerfs mieux que ça.
- Bref, passons. Que portez-vous sous votre manteau ?
Cathy eut un hoquet de surprise et d'indignation ! Dominique ne parut même pas s'en apercevoir mais remarqua le tissus qui dépassait de son manteau.
- C'est une robe ? On doit pouvoir déchirer un bout de tissu. Ouvrez votre manteau.
- Hii ! Cathy eu un faible couinement pour manifester son désaccord. En même temps, pouvait-elle refuser ce geste pour aider Gaston simplement pour protéger sa pudeur ? Sans un mot et rouge de honte, elle déboutonna son manteau. Elle sentit le vent froid lui transpercer la peau. Dominique se rapprocha pour déchirer un bout du tissu dans le bas de sa chemise de nuit. Il eut un sourire énigmatique.
- Jolie robe.
- C'est une chemise de nuit, murmura Cathy. Mais le vent emporta ses paroles.
- Qu'avez-vous dit ?
- Rien, rien d'important.
- Le tissu est assez solide, je vais faire une entaille avec les dents.
Alors qu'il se penchait vers elle, Cathy sentit son souffle lui manquer ! Leur proximité la troublait. Elle sentait le shampoing de ses cheveux et se souvenait de ses bras autour d'elle plus tôt dans la soirée. Heureusement qu'elle était assise au sol sinon elle serait sûrement tombée ! Enfin il fit une entaille dans le tissu, se redressa et déchira la robe autour de son corps, libérant bien trop ses jambes pour la pudeur de Cathy !

Tandis qu'elle refermait son manteau et tentait de se composer une expression neutre, Dominique fit un garrot au bras de Gaston. Il appela ensuite les secours depuis son téléphone portable sans préciser son identité. Enfin il tendit la main vers Cathy et lui parla avec douceur comme s'il s'adressait à un enfant.
- Venez avec moi, Rose, il faut partir maintenant.
Encore ce prénom ! Elle devenait folle ! Elle était épuisée, perdue. Elle se défendit faiblement, prête à fondre en larmes maintenant que la situation semblait plus calme.
- Ne m'appelez pas Rose ! Ce n'est pas mon prénom.
Il s'accroupit devant elle et lui prit le menton entre ses mains sanguinolentes... le sang de Gaston certainement... il avait du se tacher en faisant le garrot... elle-même en était recouverte... du moins c'est ce qu'elle espérait.
- D'accord, vous vous appelez Cathy. Mais quelqu'un vous a prénommé Catherine-Rose avant et je suis sûre que vous désirez en apprendre plus et je suis la seule personne à pouvoir et à vouloir vous renseigner pour le moment !
- On ne peut pas laisser Gaston ainsi !
Il reprit d'une voix douce mais convaincante.
- Nous ne pouvons rien faire de plus pour lui actuellement. Les secours vont arriver, la police va suivre et je vous assure qu'il vaut mieux ne plus être présent à ce moment là. Cette affaire ne fait pas partie de leurs compétences, ils ne feront que nous causez des ennuis. De plus, les autres savent maintenant où vous habitez, vous n'êtes plus en sécurité ici. Nous allons passés chez vous récupérer quelques affaires et le dossier que je vous ai confié et nous irons dans un endroit plus sûr.
- Vous croyez ?
Elle ne reconnut même pas sa voix tellement celle-ci lui parut faible et effrayée.
- Il n'y a aucun doute Cathy. Il faut vous mettre à l'abri. Je vous en prie, faites moi confiance.
Il ajouta dans un adorable sourire :
- Vous n'avez pas vraiment le choix d'ailleurs !
Cathy baissa la tête et tenta de réfléchir le plus rapidement possible. Il n'avait pas vraiment tord sur ce dernier point. Elle n'avait personne vers qui se tourner ou demander de l'aide. Elle ne connaissait que ses collègues et ce pauvre Gaston qui avait payé bien cher de vouloir l'aider. De plus, elle était visiblement mêlée à une histoire invraisemblable dont seul Dominique semblait en connaître les tenants et les aboutissants... à moins qu'il n'ai tout inventé lui-même ? Mais même de cela, elle devait en avoir le coeur net. Elle se résigna.
- Je vous suis.
Elle mit sa main dans la sienne, frissonnant au contact de ses doigts sanguinolents.



La suite à venir plus tard... le choix de la bloggeuse est en pourparler ! ;o)

jeudi 11 novembre 2010

Des fleurs pour Algernon - Daniel Keyes



Je dois remercier Théoma et son superbe challenge Coup de coeur de la blogosphère qui m'a permis de découvrir ce livre ! Et c'est même son billet qui m'a fait noter ce titre car il ne faisait pas partie de ma sélection initiale. Et j'ai beaucoup beaucoup aimé ! Je ne lis pas beaucoup de science fiction mais j'aime quand celle-ci nous fait réfléchir !

Ce roman est le journal de Charlie Gordon, un simple d'esprit qui travaille dans une boulangerie. La particularité de Charlie c'est d'avoir très envie d'être "un télijen". Alors, quand un groupe de scientifiques lui propose d'être le sujet d'une expérience pour devenir intelligent, il accepte... sans être conscient des enjeux ni des risques.

Algernon est une souris de laboratoire. C'est sur elle que fut effectué les premiers tests réussis. Algernon est devenue une souris surdouée ! Elle se joue des labyrinthe plus vite que Charlie et le pauvre en est un peu vexé (on le comprend).

L'expérience est une réussite... Charlie devient de plus en plus intelligent et ouvre les yeux sur le monde qui l'entoure et sur ses amis. Il devient adulte en quelques jours, avec toutes les émotions que cela comporte. Il a grandit, il est intelligent, le tout très rapidement mais finalement sans éducation sur cette période et le résultat est assez... déroutant... froid...

Mais surtout Algernon commence à se comporter de manière étrange... Or Charlie sait qu'il suit ses traces...

Un superbe roman, j'étais émue en le refermant, je ne vous raconte même pas ! J'ai beaucoup aimé Charlie et j'ai une attention toute particulière pour Algernon !

"Je savez pas ce qu'il allé faire et je me cramponez a la chaise comme quant je vai quelque fois ché le dantiste seulemant Burt nai pas un dantiste non plus et il continuez de me dire de me détandre et cela me faisé peur pasque cela veut toujour dire que cela va faire mal."

"Comme c'est étrange que des gens qui ont des sentiments et une sensibilité normaux, qui ne songeraient pas à se moquer d'un malheureux né sans bras, sans jambes ou aveugle, n'aient aucun scrupule à tourner en ridicule un autre malheureux né avec une faible intelligence."

lundi 8 novembre 2010

Rebecca - Daphné Du Maurier



Ouh quelle claque !! Mes aïeux, quelle belle claque !! Je viens de découvrir une nouvelle auteur fétiche !! Daphné Du Maurier aura désormais une belle place dans ma bibliothèque !

Ce livre est une perle ! Pénétrez dans l'Angleterre du début du siècle comme la toute jeune nouvelle Mme de Winter ! Découvrez le magnifique domaine de Manderley, adossé à la mer. Admirez les vagues, les criques, mais ne rentrez pas dans l'eau, n'allez pas nager ou faire du bateau ou risque de vous noyer comme la première Mme de Winter. Une femme belle, passionnée, aimée de tous et de toutes, qui a su marquer son passage...

Réussirez-vous à vous faire une petite place malgré cette ombre envahissante ?

Voici un livre formidable ! Une écriture puissante, des personnages complets, et l'angoisse qui vous étreint d'avantage à chaque page ! J'ai fini les dernières pages le coeur serré, angoissée, imaginant le pire ! Je ne sais que dire, j'ai été emportée par ce roman !

Je n'ai plus qu'une envie : retourner mes cartons qui composent ma PAL pour découvrir où se cache "L'auberge de la Jamaïque" que j'avais acheté en même temps et que j'ai très envie de lire !!


dimanche 7 novembre 2010

Dimanche couture !


Yeah !! Je démarre aujourd'hui les dimanches couture !! Et oui les abeilles étant calmes pour plusieurs mois, je me lance dans une nouvelle activité !

J'en avais marre d'avoir des envies de couture, de préparer le tissus, le découper et de n'avoir ensuite que 2 options : coudre à la main ou le faire faire par ma maman ! Du coup hier ce fut achat d'une machine à coudre (Janome) dont je suis très contente...

Il m'a fallu 1 heure hier soir pour réussir à faire une canette et à enfiler le fil de l'aiguille mais bon dieu j'y suis arrivée !! Sous les yeux (rieurs ?) de mon homme !

Et voici mon premier ouvrage !


J'ai utilisé un tuto ici ! J'ai pris des mesures des grands carrés de 20x20 et c'est un peu petit. On ne mets pas grand chose dans la petite poche mais l'essentiel c'était de tester ma machine à coudre (en plus, j'ai choisi un tissu synthétique à plis (le gris dessous que l'on ne voit pas !) bien prise de tête à coudre !)

Les petites perles sont faites maison aussi lors de ma période "pâte en fimo" il y a plus d'un an...

Elle est destinée à ma petite filleule en espérant que ça lui plaise (je n'avais pas de rose... la cata !!)

samedi 6 novembre 2010

Le jour où Nina Simone a cessé de chanter - Darina Al-Joundi et Mohamed Kacimi


Je vais avoir quelques difficultés à vous parler de ce livre... je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, je pense surtout que je ne maîtrise pas assez le conflit israélo-palestinien pour tout comprendre dans ce livre. Les aspects politiques et religieux sont restés assez flous pour moi.

Mais ce qui m'a marqué finalement c'est le parcours de Darina Al-Joundi. Née au Liban d'un père Syrien en exil et d'une mère libanaise, Darina ainsi que ses deux soeurs sont pourtant sans papier dans ce pays où elles sont nées. Parce que la nationalité vient du père et que leur père n'est pas libanais. Pourtant elles ne sont pas syriennes non plus car la tête de son père est mise à prix par les syriens. C'est le premier constat qui m'a frappé. Ce ne fut pas le seul.

Elevée dans l'amour de la liberté par son père et dans le refus de la religion, Darina va côtoyer la guerre très jeune et ce, pendant des années. La violence, le risque de mourir d'une balle perdue, d'être violée, frappée à chaque coin de rue, Darina va composer avec, en ayant toujours à coeur de rester libre, tellement libre et sans contrainte au risque de se perdre elle-même.

Les dernières pages sont très fortes. Car malgré tout ce qu'a déjà vécu Darina, c'est la folie qui l'effraie le plus.

A la mort de son père, Darina Al-Joundi s'est installée en France. Son histoire a fait l'objet d'un spectacle qu'elle a joué sur scène à Avignon en 2007, ce roman a suivi.

Je garde une tendresse particulière pour ce livre, pour la passion de vivre de Darina, de vivre les choses à fond. Il n'y a pas d'hypocrisie dans ce livre, les choses sont dites franchement. Et j'aime admirer cette belle femme si pleine de vie et dont je retiens le sourire magnifique.


"Qui va me protéger contre ces monstres ! C'est toi qui me l'as appris : " Méfie-toi, ma fille, tous les hommes de ce pays sont des monstres pour les femmes. Ils sont obsédés par les apparences, ils sont ligotés par les coutumes, ils sont rongés par Dieu, ils sont bouffés par leurs mères, ils sont taraudés par le fric, ils passent leur vie à offrir leur cul au bon Dieu, ils ouvrent leur braguette comme une arme une mitraillette, ils lâchent leur sexe sur les femmes, comme on lâche des pitbulls. Quels chiens !"


"J'ai compris notre vulnérabilité de femmes, on a beau être une vedette, médecin, une célébrité, au moindre faux pas la femme redevient femme, bête de somme qu'on enchaîne comme on veut."

jeudi 4 novembre 2010

La délégation norvégienne - Hugo Boris



Je vous ai dit que j'aime Hugo Boris d'amour ? Bon bein, je vous le dis : plus je le lis, plus je l'aime ! Je remercie encore Isabelle qui m'a permis de le découvrir ! J'avais été séduite par Je n'ai pas dansé depuis longtemps, je suis définitivement conquise par La délégation norvégienne ! Je ne regrette qu'une chose... il ne me reste que son premier roman à lire et ensuite il faudra que j'attende une nouvelle parution...

Cher Monsieur Hugo Boris,
Pour Noël, j'aimerais que vous éditiez votre quatrième livre.
Je sais que le dernier est assez récent et que vous êtes minutieux dans la préparation et l'écriture de vos livres, mais quand même, ça me ferait très plaisir !

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Je sais... faut pas (trop) rêver ! ;o)

Alors, ce petit livre, de quoi parle-t-il ? Pour résumé grossièrement, René Derain débarque dans un relais de chasse. Il s'est inscrit pour une semaine de chasse dans une forêt inconnue avec d'autres participants, passionnés de chasse comme lui. Ne faites pas la grimace, je ne suis moi-même pas une grande férue de chasse, mais le thème ne m'a pas gêné. Bien au contraire car en réalité, c'est l'occasion de décrire la nature et surtout la forêt avec une grande beauté.

Mais ce petit séjour ne se passe pas vraiment comme prévu... la neige s'installe et les voilà bloqués sur place... je vous laisse découvrir la suite, il faut plonger dans l'inconnu, se lasser happer par la forêt noire et la neige qui recouvre tout...

Il faut noter, en plus du très bon travail d'écriture, l'originalité jusqu'au livre lui-même... en effet les dernières pages de ce livre ne sont pas entièrement découpées... il faut les séparer soi-même et ce petit geste vous plonge dans l'histoire comme si vous étiez un personnage ! C'est une superbe idée qui m'a beaucoup plus. Je n'avais qu'une envie, c'était de le lire très vite pour découvrir ces pages secrètes ! Et j'ai eu une petite pensée amusée pour celles qui ont tendance à lire la fin avant le début ! ;o)