lundi 30 juillet 2012

An offer from a gentleman - The Bridgertons #3 - Julia Quinn



En réalité, c'est donc pour lire ce livre, que j'ai démarré toute la série des Bridgertons (sans regret of course !) Je l'avais noté parce que Pimpi en parlait comme d'une romance inspirée de Cendrillon (LE conte de fée ultime !) et que, comme je suis inscrite à son challenge Once Upon A Time, il fallait tout de même réussir à caser une lecture sur ce thème dans l'année !


C'est donc chose faite grâce à Benedict... Benedict, le second des Bridgertons, celui qui était pour le moment, assez discret alors qu'il est le plus grand des frères (d'ailleurs pour le moment, Gregory est totalement absent... espérons qu'il fera une entrée fracassante !). Figurez-vous que lors du bal masqué organisé par sa mère, Benedict tombe amoureux d'une femme mystérieuse ! Tellement mystérieuse qu'il ne connaît même pas son nom lorsqu'elle s'enfuit à minuit ne lui laissant que ses larmes pour pleurer et ... son gant !! Oui, Julia Quinn a décidé d'innover ! Au diable les chaussures (qui auront un tout autre rôle dans cette histoire), notre héros va se lamenter sur un gant !

Pendant ce temps... notre héroïne, Sophie de son petit nom, est à la rue ! Parce que lorsque sa patronne découvre (ha oui, alors en fait c'est sa belle-mère, une garce comme dans le conte !) que Cendrillon Sophie est allée au bal masqué (grâce à l'aide des autres domestiques, pas de marraine la fée !), qu'elle a tapé dans l'oeil du prince de Benedict, éclipsant au passage ses propres filles (vous suivez ?) et qu'en plus, Sophie a porté SES chaussures, là, c'est la goutte d'eau pour la marâtre, qui envoie sa belle-fille se faire voir chez les Grecs ! Enfin, où elle veut tant que ce n'est pas sous son toit...

Voilà donc comment Sophie en sera réduite à travailler comme domestique à la campagne pour ne pas risquer de tomber sur sa belle-mère et surtout pour éviter Benedict dont elle rêve chaque nuit ! Mais comme ce n'était que le début du roman, vous vous doutez bien que Benedict et Sophie auront l'occasion de se retrouver... sauf que Benedict ne reconnaît pas sa belle mystérieuse en Sophie, la domestique... So saaad !! Sophie est évidemment un peu vexée (normal !) mais ce dit que c'est mieux ainsi... Allez, je m'arrête là pour ne pas vous raconter la suite savoureuse ! J'ai particulièrement aimé ce tome (même s'il est pénible que Sophie cache si longtemps son identité et à la toute fin, le passage par la p**** n'était peut-être pas nécessaire ?? ça fait too much !) 


samedi 28 juillet 2012

Le dernier vide-grenier de Faith Bass Darling - Lynda Rutledge



Petit intermédiaire pendant la série des Bridgertons, parce que je n'ai pas fini mon billet sur le tome 3 et pas commencé celui sur le tome 4, histoire de ne point vous lasser !

Vous me croyez si je vous dis que c'est la jolie couverture et le titre qui roule délicieusement sous la langue qui m'ont tenté ? Oui, vous me croyez puisque vous commencez à me connaître j'imagine. A ma première rencontre avec ce roman, j'ai finalement du le reposer... trop cher ! Mais lorsque je l'ai vu d'occasion chez Gibert Jos*** et dans un un très bon état... je me suis dit que c'était un signe (le nombre de signe que je reçois, je vous jure !!).

Et je ne l'ai pas regretté ! Le 31 décembre 1999, à quelques heures du passage à l'an 2000, Faith Bass Darling est réveillée à l'aube en étant persuadée d'avoir entendu Dieu lui parlé. Celui qu'elle n'a plus prié depuis des années, lui a donné un dernier commandement. A Son écoute, elle déballe les objets de grande valeur dont regorge la demeure familiale sur la pelouse pour un vide-grenier improvisé. Et c'est ainsi que tout démarre. Le mot que Faith Bass Darling vend des objets d'une immense valeur pour quelques dollars fait le tour de la ville attirant la foule.

Comme un signe, c'est aussi ce jour là que sa fille, Claudia Jean, décide de revenir pour récupérer une bague qui devrait être son héritage. Elle n'a plus eu de nouvelles de sa mère depuis des années, elle a coupé les ponts avec tous les habitants de la ville et ce retour remue en elle de douloureux souvenirs.

Entre l'histoire des objets les plus marquants, les souvenirs qui viennent et vont dans l'esprit de Faith Bass, sa dignité de vieille dame mêlée à un soupçon d'excentricité, l'auteur nous offre à la fois une saga familiale, l'histoire simple de la douleur d'une femme et d'une mère, les relations entre mère et fille, et une réflexion sur la mémoire. Un récit à la fois doux, dynamique, nostalgique, drôle... bref, une très belle découverte et un très bon moment !

"Est-ce qu'une branche de céleri peut être heureuse ? L'âme a bien besoin d'une mémoire, non ? Sinon, pourquoi se fatiguer à vivre ? Et si les morts vont au paradis, où va-t-on quand on n'est plus ici, mais qu'on n'est pas mort, dites-moi un peu !"

jeudi 26 juillet 2012

The viscount who loved me - The Bridgertons #2 - Julia Quinn



Après avoir tant aimé le tome 1 de cette série (et avoir bavé avec anticipation sur Anthony), je me suis donc jetée sur la suite qui se focalise justement sur Anthony (comme les choses sont bien faites !) Alors, figurez-vous qu'en tant que chef de la meute fils ainé de la famille et donc titulaire du titre, Anthony a décidé qu'il était temps de trouver femme, de se marier et de fonder une famille. Parce que c'est le rôle d'un chef de famille... Dit comme ça, c'est terriblement excitant ! Et comme il ne fait pas les choses à moitié, il a décidé qu'il épouserait une femme assez jolie (faut pas pousser le bouchon non plus !) (d'ailleurs ça facilite les choses au moment de faire des "héritiers" !!) et un minimum intelligente parce qu'ils vont devoir vivre ensemble le reste de leurs vies et que donc, y a un minimum tout de même !)

Du coup, il se décide pour Edwina Sheffield, la débutante de la saison, jolie, intelligente et discrète... Mais bon, il se trouve que la petite Edwina a une grande soeur, Kate, pas vilaine, mais face à la beauté qu'est sa petite soeur, elle passe complètement inaperçue ! Sauf qu'Edwina a annoncé qu'elle ne pourrait épouser un homme qui ne convienne pas à sa grande soeur... du coup, voilà que ceux qui cherchent à courtiser la petite Edwina sont aussi obligés d'être bien aimable avec la grande soeur ! Et ce, même lorsque l'on est vicomte comme Anthony ! Sauf que, ce qu'il ne sait pas encore, c'est qu'il part avec un handicap : la rumeur (méritée bien sur !) a fait de lui un tel séducteur, que Kate pourrait mettre sa main à couper qu'il n'est pas un homme pour sa soeur ! Et elle est donc bien décidé à faire en sorte que la gentille Edwina ne tombe pas dans les grosses pattes du vil séducteur qu'est Anthony... au passage, vous noterez que Kate et Anthony vont donc régulièrement se côtoyer !

Au fait, vous ai-dit à quel point Edwina a bon goût ? On dirait pas comme ça mais :
"Edwina has a novel to read. The latest by that Austen woman. She won't even 
notice we're gone."
HIhiiii !!! Vous imaginez ?? Lire les romans de Jane Austen au moment de leur sortie ??! Le bonheur !

Bon, alors de toute façon, j'ai du mal à être objective sur cette série que j'ai dévoré (à l'heure où j'écris, j'ai déjà fini le tome 4, et je suis obligé de faire une pause, n'ayant pas le tome 5 à ma disposition !) et puis, j'aimais déjà Anthony alors c'est sans surprise que j'ai cédé (bien plus vite que Kate, croyez-moi !) Mais tout de même... y un petit détail qui m'a chiffonné... 

Attention SPOILERS !!!
Je sais que certaines me voient venir... et oui !! C'est la fameuse scène de la piqure d'abeille, qui serait si drôle, si malheureusement, elle ne me semblait pas si invraisemblable... Imaginez donc que Kate se fait piquer par une abeille (forcément, avec Anthony qui gigote autour, Kate ne pouvait que se faire piquer !) et bien sur, elle se fait piquer au sein, et qu'Anthony devient dingue ! Le voilà en train de presser la piqûre avec ses mains et comme visiblement, cela ne semble pas suffire (tu m'étonnes, on a rarement vu pire méthode !) le voilà qui tête goulument la piqûre dans l'espoir d'attirer le venin... ok... stoppez tout que je me marre 2 bonnes heures et on reprendra plus tard !

Alors forcément, Cess, je me suis aussitôt souvenue de ton billet et j'ai pensé "ho my god, c'était donc ce roman !" et je me suis aussi souvenue que j'avais parlé de faire un billet sur la conduite à tenir en cas de piqûre d'abeille... que je n'ai toujours pas rédigé... enfin fini... parce qu'il est commencé depuis ... un an ? Peut-etre bien deux ! Bref, d'ici que je me décide à finir ce fameux billet, quelques règles de base !

Tout d'abord, si vous n'êtes pas allergiques au venin d'abeilles, pas de quoi paniquer, ça pique un peu (ça porte bien son nom !) au début mais pas de quoi fouetter un chat ! Et pour minimiser la douleur, une règle simple : ne pas presser la piqure avec les doigts (encore moins avec la bouche bande de coquine !!). En effet (attention, explications techniques à suivre !) le dard de l'abeille reste coincée dans l'épiderme et contient ce qu'on appelle une poche à venin. Si vous pressez le dard pour tenter de le retirer, tout ce que vous réussirez à faire, c'est de presser cette poche et de vous injecter tout le venin, rendant la piqûre encore plus désagréable ! L'idée, c'est d'utiliser une lame de couteau ou une carte rigide (genre carte bleue) que vous passez une fois contre votre peau pour déloger le dard sans appuyer dessus. Testé pour vous ! Et ça marche ! Une autre technique consiste à approcher une source de chaleur de la piqûre puisque la chaleur annule les effets du venin... enfin... n'allez pas vous bruler la peau pour autant !!

Dernier détail... certes l'abeille meurt après vous avoir piquer parce que son dard coincé dans votre épiderme, elle est obligée de s'arracher le thorax pour s'envoler (la vie d'une abeille n'est pas une romance !). Pour autant, elle ne meurt pas dans la seconde où elle vous a piqué... du coup, j'ai du mal avec cette phrase :
"With a disdainful sniff, she brushed the dead carcass of the bee from her skirt."
Je suis donc forcée de penser que Julia Quinn n'a pas elle-même mis en pratique cette scène... quel dommage !! ;o)


mardi 24 juillet 2012

The Duke and I - The Bridgertons #1 - Julia Quinn



Youhouuu !! Je n'avais aucun doute mais je peux officiellement annoncer que je suis addict des Bridgertons !! Cette famille me rappelle tellement les Hathaways que j'avais adoré ! Avouez que c'est plutôt bon signe... très bon signe même !! Chez les Bridgertons, vous avez donc la mère, Violet et 8 enfants prénommés dans l'ordre alphabétique selon l'ordre de naissance !! Original isn't-it ?!! Dans ce tome, on s'intéresse beaucoup à Daphné (la 4ème donc, si vous avez suivi !) et la première des filles. Daphné ayant atteint l'âge adulte, c'est en même temps, la chasse au mari qui démarre (enfin depuis 2 ans... et sans résultat !) Mais la mère de Daphné est bien décidée à marier sa fille et rien ne semble résister à Violet !

Pas même Simon Bassett, nouveau duc d'Hastings (avouez que c'est la classe comme titre !!), ami d'Anthony (le frère ainé des Brigertons) (vous suivez ??), qui revient justement de 6 ans de voyages à l'étranger (Simon hein, pas Anthony... ho mon dieu, je sens que je vous perds !) pour fuir son père. Bref, le voilà pourchassé par toutes les mères et les jeunes filles bonnes à marier et pour un anti-social comme lui, il n'y a rien de plus détestable... pour autant, il ne tient pas à envoyer tout le monde sur les roses non plus ! Alors tout compte fait, il propose un accord à la délicieuse Daphné : faire semblant d'une attirance entre eux et d'un possible mariage pour désintéresser les mères à la recherche de maris pour leurs filles, et en même temps, attirer les regards des autres hommes célibataires sur Daphné... c'est bien connu, les hommes sont des moutons qui se déplacent en troupeau !

Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus ! Sachez juste que c'est une romance PARFAITE !!! (Là, ça c'est dit !) avec de l'humour, de la sensualité, de l'amour et pas 36 clichés à la minute ! Sachez que même Cécile à aimer !! Chaque personnage est à tomber ! J'adore la mère bien sur, j'adore Daphné et son coup droit percutant (ho my god, ce fou rire !!! Et 2 fois en plus !!!) j'adore Simon (correction... J'AIME Simon !!) et j'aime déjà Anthony... ça tombe bien, c'est le sujet du tome 2... d'ailleurs, je vous laisse, j'ai mon anglais à bosser !! Mouhahaaa, j'adore cette excuse pour lire !! ;o)

Si quand même, la seule phrase clichée qui m'a faite hurler de rire (mais j'adore tellement ce roman, que c'est plus un clin d'oeil !)

"He pushed forward, slowly, inexorably. And when he was settled fully within her body, 
he knew he was home."

Love it !! ^^


dimanche 22 juillet 2012

Mes bonnes affaires...



... de la semaine sur Ama*** !
  • Culloden, la fin des clans de Valérie Langlois que j'ai découvert par hazard à Paris en début d'année et pour lequel, je bave depuis !
  • Maintenant, c'est ma vie de Meg Rosoff puisque j'ai bien aimé La balade de Pell Ridley
  • When he was wicked de Julia Quin, me manque plus que le tome 5 pour les avoir au complet... en attendant, j'attaque (très) bientôt la lecture du tome 4... je vous en reparle... quand j'aurais fait les billets des 3 premiers ! ;o)

Bon dimanche !! Pour ma part... je vais surement... dormir ! ;o)

mercredi 18 juillet 2012

La balade de Pell Ridley - Meg Rosoff



C'est surtout Bladelor qui m'avait parlé de ce roman... j'en avais retenu la très belle couverture et l'héroïne qui s'enfuit à cheval le jour de son mariage... assez limité donc ! Et puis, chez GJ Paris, j'ai croisé son chemin en occasion... j'en ai eu envie... Bladelor à mes cotés en a rajouté une couche forcément, alors j'ai foncé moi aussi, sans trop me poser de question (de toute façon, un si beau livre... il me fallait dans ma bibliothèque !! Ahem ! Fille facile !)

Autant vous dire d'emblée que je n'ai pas regretté mon achat !! J'ai beaucoup aimé Pell et sa décision de quitter sa famille et son village parce qu'elle refuse de mener la même vie que sa mère, envahie par les bouches à nourrir. Sauf qu'elle n'avait pas prévu que son petit frère qui ne parle pas, se trouverait sur son chemin... qu'importe, elle le pose sur son cheval et l'emporte avec elle.

Pour autant, la vie s'annonce difficile pour Pell et son frère. Le seul métier qu'elle connaît est s'occuper des chevaux, et ce n'est pas une tâche que l'on confie à une fille ! Et puis, une fille seule, avec un petit garçon qui ne parle pas et un cheval... ça éveille les soupçons ! Qu'importe, Pell ira de l'avant malgré les difficultés qui se présentent... et elles ne manquent pas ! Je ne vous cache pas que j'ai même eu un moment de découragement tellement la quête de Pell me paraissait ardue ! Comme l'a dit Ori, c'est un peu Princesse Sarah ce roman !! Mais heureusement, quand vous étouffez de noirceurs, la vie sourit enfin à Pell... et la suite est plus facile à lire. On est pas dans le léger tout de même, mais j'ai aimé (beaucoup) la relation qui se créée avec "vous savez qui" pour celles qui l'ont lu !!

Je vous invite à lire l'avis de Bladelor !

lundi 16 juillet 2012

Mockingjay - The Hunger Games #3 - Suzanne Collins



HIhiiiii !!!!!! Ok, d'accord, j'ai mis un peu de temps à sortir ce tome de sa PAL mais croyez-moi, je n'ai pas boudé mon plaisir !! (mais je sais que je n'ai pas besoin d'insister sur ce point !!) Ohouuuhh !! Le tome 2 se finissait un peu en queue de boudin et j'étais très inquiète pour la suite ! Honnêtement... j'ai été obnubilée par Peeta !! Mon petit Peeta, je t'ai encore plus aimé dans ce tome ! Un peu comme Katniss finalement, j'ai compris ta valeur quand tu n'étais plus présent ! Et pour encore mieux te mettre en valeur, Gale s'est orienté vers des idées assez extrêmes qui ne m'ont pas fait regretté mon choix une seule seconde !

Sans spoiler, la fin est... époustouflante, bluffante et vous laisse sur le cul (faut bien le dire !) avec juste vos yeux pour pleurer !! Les dernières pages sont pleines d'émotions ! Je trouve que l'auteur maîtrise très bien le rythme ! Soutenu, haletant pendant plusieurs pages, tout s'effondre subitement pour être alors nostalgique, lent, douloureux... pour finir avec une touche d'espoir (petite la touche !) 

Bref, une fin qui m'a mise sur le carreau ! Incapable de faire quoi que ce soit pour le reste de la soirée ! Une série que je vais chérir dans mon coeur et qui s'améliore à chaque tome ! 

"If we burn, you burn with us"

Maintenant... j'avoue... j'ai très envie d'une broche Mockingjay... je sais... shame on me !! ^^ En attendant, on peut toujours admirer le talent de fans qui déchirent ! 


Et si vous voulez tenter de reproduire ces cupcakes, c'est par ici que ça se passe ! Good luck !

Avouez que certain(e)s sont franchement douée !! Je vous invite à visiter le site de Fictional food qui est juste ahurissant ! ;o)


samedi 14 juillet 2012

Easy - Tammara Webber



Rendons à César ce qui appartient à César... Merci Cess pour m'avoir énormément tentée avec ton avis !!! ;o) J'aimerais pouvoir dire que j'ai dévoré ce roman en 2 jours mais en fait non ! Pas à cause du roman d'ailleurs, mais parce que je n'arrivais pas à trouver le temps... quelques phrases par ci, par là... ça me rendait folle ! Autre point négatif qui n'a rien à voir avec le roman en lui-même... je n'arrive pas à me rendre compte où j'en suis dans le roman sur ma liseuse... je sais, j'ai le nombre de page, j'ai même un petit curseur mais voir sur la tranche où j'en suis me manque... bref, on s'en fout un peu, je sais !

Parlons peu, parlons bien ! Je n'ai pas tellement envie de vous faire un résumé parce que moi-même, je ne savais pas trop dans quoi j'embarquais, si ce n'est que Cécile m'avait promis des papillons dans le ventre et que ça n'a pas raté !! Au coté de Jacqueline qui vient de se faire plaquer par son boyfriend, star du lycée, vous allez assister à des cours d'économie (avouez, ça change de la biologie !! Je ne m'en rends compte que maintenant d'ailleurs !!), boire des cafés chez starbuck (hiiihiii !!), profiter de sa colloc Erin juste ahurissante et tellement attachante dans son genre, vouloir éviter le simple contact de certains et rechercher la compagnie d'autres... Hihiiii ... Luuucaaaas !!!! Ha oui, j'ai oublié de préciser que vous allez tomber amoureuse ! Lucas Forever !!

Petite précision tout de même... malgré ce qu'on pourrait penser, ce roman n'est pas destiné aux ado trop jeunes ! D'abord il y a du sexe (Whaaat ??!) mais il y a surtout un thème omniprésent qui amène à certaines scènes difficiles... pas d'inquiétude, si j'ai survécu, vous aussi ! Mais à réserver aux ado les plus grands donc ! ;o)

mercredi 11 juillet 2012

Victoria ou le secret des fleurs - Vanessa Diffenbaugh



Ce roman, je l'avais déjà repéré en grand format sous le titre Le langage secret des fleurs. Je ne pige pas trop le changement de titre, mais bon, en voyant le format poche dans les rayons, j'ai été intriguée... et puis une vendeuse passe juste à ce moment là pour le recommander à une autre cliente et confirme mes doutes d'avoir dans les mains, le roman qui me tentait déjà en grand format ! Suite à son avis (et malgré le fait qu'elle dénigrait la couverture que je ne trouve pas si mal moi ?!) je l'ai emporté d'office ! Je ne sais pas d'ailleurs si l'autre cliente l'a choisi aussi, mais moi je ne regrette pas mon achat ! J'ai passé un super moment avec ce roman ! J'ai éprouvé un peu le même plaisir qu'avec La reine des délices mais dans le registre des fleurs plutôt que la gourmandise. 

Victoria est une enfant abandonnée. Trimballée de familles d'accueil en foyers, son enfance a manqué de tout sauf de colère, d'injustice et d'incompréhension. Lorsqu'elle sort du foyer à sa majorité, elle a toute sa vie à bâtir mais des fondations peu solides. La seule chose qu'elle connaît ce sont les fleurs. Elle a un amour immodéré de la végétation en général et de la nature. Cet amour et cette connaissance des fleurs et de leur langage, elle le doit à Elizabeth, la seule personnes qui lui ai témoigné de l'amour. Le langage des fleurs, c'est la seule façon pour Victoria de s'exprimer. Incapable de communiquer, elle fera pourtant deux rencontres importantes à sa sortie grâce aux fleurs : Renata et Grant. 

Alternant les chapitres entre le présent et le passé, on apprend enfin toute la douloureuse histoire de Victoria qui devra vaincre de vieux démons avant de trouver le courage de ne plus fuir. L'ensemble est doux, nostalgique, émouvant (comprenez, j'ai payé ma larmichette !) et terriblement romantique !! Un vrai petit moment bonheur qui vous parle d'amour, de maternité... entamé le matin, terminé le soir, une journée parmi les fleurs, les vignes, les sentiments... Je vous le recommande !


lundi 9 juillet 2012

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil - Haruki Murakami



Depuis que je suis tombée raide dingue amoureuse de 1Q84 (je sais, j'ai le tome 2 dans ma PAL et le tome 3 est sorti depuis belle lurette mais je crois que j'ai envie de faire durer le plaisir ! Un peu comme quand je mets des heures à ouvrir mes cadeaux à Noël !) j'avais très envie de lire d'autres romans de l'auteur. Je me suis dirigée vers celui-ci parce que le titre me semblait poétique et qu'il semblait assez nostalgique. 

Il s'agit du récit d'Hajime, un homme relativement heureux, marié, deux petites filles adorables, ayant réussit sa vie professionnelle en faisant un travail qui lui plaît, avec un bel appartement, une belle maison secondaire et une voiture de luxe. Pourtant, il ne semble pas réellement heureux. Juste conscient d'avoir atteint certains objectifs, de s'être conformé aux attentes de la société. 

Alors, lorsque Shimamoto-san ressurgit dans sa vie, c'est tout son monde qui bascule. Son amour de jeunesse qu'il n'a jamais pu oublier va lui faire prendre conscience à quel point sa vie est vide, à quel point il manque du principal et que le reste est sans importance. Mais Shimamoto-san semble insaisissable, elle apparaît et disparaît de son univers sans qu'il n'en connaisse jamais la raison.

Et de mon coté, je ressors assez mitigée de cette lecture. D'un coté, je suis séduite par la nostalgie qui se dégage des mots de Murakami. J'aime cette idée d'un homme a qui tout réussit et à qui il manque pourtant le principal. J'aime cet ultimatum qui s'impose à lui, j'aime son coté très humain et imparfait, son hésitation, son indécision... En revanche, je suis plus sceptique sur le rôle de Shimamoto-san, sur le mystère qui l'entoure et qui demeure. En bref, ma curiosité n'est pas assouvie !! Et puis, tellement séduite par 1Q84, je pense que j'en attendais un émerveillement identique ! Je me rassure... il me reste beaucoup de livres de l'auteur à découvrir et notamment le célèbre Kafka sur le rivage !


samedi 7 juillet 2012

L'étalon - D-H. Lawrence



Il y a peu de temps, j'avais découvert avec émerveillement L'amant de Lady Chatterley du même auteur (pfiouu, presque 2 ans déjà !). Depuis j'avais très envie de lire un autre roman de Lawrence et allez savoir pourquoi, je m'étais fixée ce titre en tête, que j'ai eu du mal à trouver en plus. Finalement, j'ai enfin pu l'attaquer avec beaucoup d'enthousiasme ! Enthousiasme qui a fini par retomber rapidement ! 

Dans l'Angleterre des années 1920, la jeune Louise Witt ne trouve pas sa place. D'origine américaine, elle a épousé Rico, un australien. Leur amour passionnel est finalement un échec et ils ne réussissent qu'à s'auto-détruire. Lorsque la mère de Louise, Mrs Witt, débarque d'Amérique, elle cerne tout de suite l'état des relations de sa fille et de son beau-fils. Observatrice, cynique, ses piques font mouches et elle ne supporte pas son gendre (qui le lui rend bien).

L'élément déclencheur dans ce petit trio auto-destructeur ? Un cheval ! Un superbe étalon nommé St Mawr dont le regard sauvage et libre hypnotise Louise. Immédiatement, elle l'achète, soi-disant pour son mari... et qu'importe si Rico n'a visiblement pas la compétence pour gérer un tel cheval. Avec St Mawr, le couple récupère Lewis, un drôle de palefrenier, économe en mots, qui fera le parallèle avec Phoenix, le palefrenier Indien de Mrs Witt.

Et ensuite... ? Et bien pas grand chose malheureusement ! Le roman s'étire entre des discussions philosophiques sur l'homme mythique (autrement dit le héros) qui n'existe plus (j'avoue, j'ai eu du mal à suivre !), des descriptions à rallonge de chaque personnage, des soupirs d'ennuie, et le lent abandon de Louise et de sa mère.

"- Je ne saurais te le dire, Louise. Mon avis est que les hommes d'aujourd'hui sont devenus des demi-portions. Mais je peux vivre malgré cela.
- Non, maman. J'ai l'impression que nous vivons grâce au feu d'un ancien combustible, comme le chameau qui survit grâce à l'eau que contiennent ses bosses. La vie n'afflue pas en nous, maman, comme elle afflue en St Mawr lui-même, bien qu'il soit un animal domestiqué. Je n'arrive pas à vivre, maman. C'est clair, je n'y arrive pas.
(...)
- Ma chère fille, peu importe ce que l'animal humain pourrait être : il serait en tout cas bien dangereux.
- Je voudrais qu'il le fût, maman. Ces hommes vides, sans danger, qui ne sont que sentimentaux et rancuniers, me font mourir.
- Sottises ! Tu n'es pas en train de mourir.
- Si je le suis. Et je serais déjà morte s'il n'y avait pas St Mawr, Phoenix et Lewis !"

Le cheval et les 2 palefreniers vont donc représenter la vitalité, la puissance voir même la dangerosité que les hommes policés des petits milieux bourgeois que fréquentent Louise et sa mère ne possèdent plus. Leurs douceurs et leurs bonnes manières leur ont finalement retirées leurs attributs masculins et l'ont peut comprendre l'ennui qui ravage les 2 femmes (mais malheureusement... la lectrice aussi !)

Je retiendrais la langue vipérine de la mère qui ne se cache plus derrière le masque de la politesse ! Notamment après un accident produit alors que Rico montait St Mawr, lors d'une conversation de thé où Mrs Witt prend ses visiteurs à contre-pied :

"- Mais voyez-vous, ajouta-t-elle sur le ton de la confession de bonne femme, si ce n'est pas la vieille jument grise qui défend l'étalon, qui le fera ? Toutes les jeunes filles en fleurs vont défendre mon beau gendre. Vous même vous êtes déjà si chaleureuse à son endroit ! Je suis Américaine et je me fais un devoir de toujours soutenir les accusés. Et je soutiens l'étalon. Je dis que ce n'est pas juste. Il a été renversé et cloué au sol par mon gendre - qui peut l'avoir fait volontairement ou non. Et maintenant les gens l'insultent. Dites seulement à tout le monde, Mrs Vyner et doyen Vyner, (...) que la sympathie de la belle mère va à l'étalon.
(...)
- C'est un message bien étrange dont vous nous chargez, Mrs Witt.
(...)
- Oh mais propagez-le, doyen, propagez-le supplia-t-elle en le regardant avec une vive attention."

Malheureusement, même la cynique Mrs Witt va finir par s'éteindre et se renfermer sur elle-même.


Du coup, j'ai lu ce roman en diagonale, je l'avoue ! Même si je comprends l'intérêt de la critique de Lawrence, je suis restée bien à coté et cette lecture fut une très grosse déception.



Challenge classique de Cess : 6

mercredi 4 juillet 2012

C'est les soooldes !!!



Comment ça, les soldes c'est pour les fringues et les chaussures ?? Je vous raconterais bien mon épopée "chaussures" mais vous allez me répondre que ça ne fait pas partie de ce salon... enfin tant pis, je vous raconte quand même ! Si ça vous ennuie, passez au paragraphe suivant ! Figurez-vous que je suis tombée en amouuuur avec des escarpins de malade, rose fushia avec une petite bordure dorée et des talons (méga) aiguilles (et méga haut, genre tu fais pas 2 mètres !!) doré aussi (oui oui !!) à peu près dans mon budget... (quoi, ça dépasse un peu and so what ??!) MAIS (héé oui, il y a toujours un "mais") je les perdais un peu au niveau du talons... SO SAAADE !! J'en aurais pleuré de rage (j'aurais aussi pu me rouler par terre de désespoir, mais je me suis contentée de ressortir la tête basse !) et de filer chez Gilbert Jos*** pour me remettre de ma frustration !!

Alors certes, les livres d'occasion c'est toute l'année, mais tomber sur des bonnes pioches, ce n'est pas toujours le cas dans notre petit GJ de Toulouse... certes, il est loin de valoir celui de Paris dont je ressors toujours les bras chargés (malheureusement ? Heureusement ? Mon coeur balance !) (enfin, mon coeur sait ce qu'il veut mais ma raison aussi, et ils n'ont pas le même avis !) bref, je disais donc que GJ Toulouse n'est pas aussi bien achalandé que celui de Paris, mais pour cette visite, j'ai été accompagnée par ma bonne étoile !
  • Le dernier vide-grenier de Faith Bass Darling de Lynda Rutledge qui m'intrigue beaucoup !
  • Les tendres plaintes de Yoko Ogawa
  • La fille du Pasteur Cullen tomes 1 et 2 de Sonia Marmen (quasi neuf !!)
  • Les caprices de Miss Mary de Colleen McCullough (en lien avec Orgueil et Préjugés visiblement !!!)
En attendant, puisque ce n'était pas raisonnable d'acheter une paire de chaussures tellement belles, mais tellement trop grandes (!!) je me suis consolée en les prenant en photo... on fait ce qu'on peut !


lundi 2 juillet 2012

Choupettoune !


Quelques nouvelles de la squatteuse de la maison ! Baptisée Choupette par notre véto, je l'ai transformé en choupettoune, poupette, fillette, minette et autres sobriquets ridicules... and for what ? Because, de temps en temps, mon homme m'appelle choupette, du coup, ça me fait bizarre de l'appeler comme ça !

Donc Choupettoune a passé une échographie vendredi (ne dites rien, je sais !) et il s'avère que mademoiselle n'est pas en grande forme physique ! En résumé, elle a le rein gauche atrophié et le droit qui fonctionne mal... et surtout le pancréas présente divers modules dus à une inflammation chronique ou à un cancer... la véto penche plus pour le cancer pour lequel on ne peut rien faire de toute façon ! Si c'était une inflammation chronique, on pourrait éventuellement lui administrer de la cortisone... qui risquerait de lui bousiller le dernier rein qui fonctionne à peu près... le tout devant être suivi régulièrement par des prises de sang mensuelles et des écho tous les 6 mois... Sans espoir de guérison bien sur, juste pour la maintenir le mieux possible...

Après réflexion, on a finalement opté pour arrêter les frais médicaux ! Pas d'acharnement thérapeutique ! Mademoiselle profitera du gite, du couvert et des câlins tant qu'elle voudra... le moment venu, on la ramènera chez le véto...

En attendant, elle me ruine en boîte de pâtée... uniquement au saumon la pâtée ! J'ai eu l'erreur d'en prendre au thon... c'est Picsou qui a eu l'immense plaisir de les manger ! Parce que si Choupettoune ne porte que du poils et des os (malgré la quantité exponentielle de pâtée qu'elle ingurgite, d'à peine une boîte par jour, elle dépasse maintenant les quantités d'un chat normal en dévorant plus de 2 boîtes par jour !! A se demander où elle met tout ça !), lui aurait plutôt tendance à profiter de la situation et des bols de croquettes qui traînent, histoire d'amadouer la demoiselle ! Rien à faire, elle ne touche pas aux croquettes, mais lui bouffe à tous les râteliers !

En revanche, question panier, elle ne va pas me ruiner ! J'ai eu beau lui présenter des paniers avec torchons et autres vieux vêtements, la miss préfère un tout petit carton et du journal ! Actuellement, je viens de lui "confectionner" un second panier, composé d'une mousse de protection et d'un journal posé dessus... trop la claaasse, elle adooore ! ;o) Visiblement, c'est pas le genre à squatter le canapé !