jeudi 28 juin 2012

Maurice - E.M. Forster



Comme je vous le disais, se retrouver dans une grande librairie bien fournie avec 3 autres lectrices compulsives est un drame palesque ! C'est ainsi que sur les conseils de Karine, j'ai emporté ce petit Maurice sans en avoir jamais entendu parlé, juste intéressée par le fait qu'il s'agissait d'une histoire d'homosexualité dans l'Angleterre pudibonde du début du siècle dernier... et puis, rien qu'en regardant la couverture, Karine avait ce petit air rêveur que vous laisse les livres qui nous ont vraiment marqué... Rien que pour ça, il fallait que j'essaie !

Au début du siècle dernier donc, Maurice Hall fait partie de la bonne société vieillissante de Londres. Depuis sa jeunesse, on lui a bien inculqué qu'il devrait se marier et avoir des enfants... mais il a beau être entouré de sa mère et de ses deux soeurs, Maurice vit surtout en pension, à l'école puis au collège, uniquement composé de garçon. On ne se mélange pas à l'époque. La puberté, c'est entouré de garçons qu'il la traverse. Il fait des rêves qu'il ne comprend pas, il a aussi des réactions qu'il ne s'explique pas toujours. 

Et c'est à Cambridge qu'il rencontrera Clive et celui-ci lui ouvrira les yeux sur ce qu'il est. Mais même si Maurice réalise qu'il n'est pas seul, il lui faut encore affronter une éducation et une société qui pense que l'homosexualité (pudiquement nommé "le mal d'Oscar Wilde") est une maladie digne de vous faire enfermer dans les pires hôpitaux psychiatriques, ce qui est un progrès puisque, quelques années plus tôt, on vous tranchait la tête.

Loin de s'assumer tel qu'il est, Maurice va passer par plusieurs étapes : misogyne, tyran domestique, râleur, il est loin de séduire. C'est finalement ce manque d'attachement au personnage qui fait que je suis passée un peu à coté de ce roman je pense. Pour autant, j'ai apprécié toute la psychologie développée par l'auteur, cette lutte de Maurice contre ses penchants, tout cela est très bien rendu, mais je n'ai pas réussi à m'identifier. Pour autant, je ne regrette absolument pas ma lecture, mais plus comme un documentaire intéressant sur l'époque que comme un roman.

Pour celles qui se sentent intéressées malgré mon avis mitigé, je vous invite à lire celui de Karine, bien plus enthousiasme forcément !



mardi 26 juin 2012

Cartographie des nuages - David Mitchell



Certains et certaines s'interrogent souvent sur ce qu'est la littérature et à quoi sert-elle... C'est vrai après tout, quel intérêt peut bien avoir un roman ? Nous distraire ? Nous permettre de réfléchir ? Nous faire voyager ? Nous délecter d'une belle écriture ?  Nous faire rêver ? Le genre de questionnement qu'en général, j'évite ! Les questions philosophiques... j'ai passé l'âge ! Depuis mon épreuve philo au bac en fait !

Et pourtant, à la lecture de ce roman, je me suis surprise à me poser plusieurs fois la question... Parce qu'au fond, je me disais... "mais c'est quoi ce roman ??" Et puis, ensuite, j'en suis venue à me dire (et à plusieurs reprises !) "David Mitchell est un extra-terrestre !!!" (et son traducteur a un petit grain lui aussi !!) Comprenez moi bien : ce roman est une tuerie !!! Il réunit l'exploit de vous faire voyager, de vous faire réfléchir, d'être très bien écrit (et bien traduit !) et construit, d'être haletant, d'être drôle, d'être surprenant, d'être... unique ! Oui, j'ai envie de dire ça, parce qu'honnêtement, je ne vois pas beaucoup de roman qui lui ressemble. J'ai en ai savouré les 714 pages avec un immense plaisir !

L'histoire maintenant, allez-vous me dire ! Et... c'est là que ça coince ! Comment vous résumer un roman qui n'a pas d'histoire ? Enfin, dans le sens où on l'entend classiquement. Et parce que je préfère vous laisser découvrir le plus beau ! Sachez seulement que vous allez découvrir plusieurs récits, de personnages différents, dans des lieux et des époques différentes. Ces personnages ont tous un lien qui les relie, sans que celui-ci soit clairement expliqué. Mais un fil conducteur vous fait passer d'un récit à un autre, et vous vous surprendrez à attendre parfois impatiemment, la mention de ce fil.

Parmi ces différents récits, j'avoue un très net penchant pour Timothy Cavendish ! Frais petit vieux, ces aventures m'ont faites hurler de rire ! (même si parfois, il n'y avait pas trop de quoi !) Mais son esprit cabotin est à mourir de rire ! Et sa façon de s'exprimer n'est pas en reste !
"Cette fieffée femelle a emporté les clés ! Sainte Marie mère des morues !"

Certains sont plus poétiques : 
"Atmosphère dans le château humide comme une lessive qui refuse de sécher. Les courants d'air claquent les portes du couoir. L'automne abandonne sa douceur et entame sa période hirsute et pourrissante. Ne me souviens pas d'avoir entendu l'été dire au revoir."

Le récit de Zachry est surprenant dans sa syntaxe. Il faut un peu de temps pour s'habituer, mais finalement, je dois reconnaître qu'il y a même une certaine poésie dans cette façon de s'exprimer (et c'est surtout là que le traducteur prend toute sa valeur !) 
"Les gens des Vallées voudront pas entendre qu'la faim des hommes a donné vie à la Civilis'rie, pis qu'c'est la même faim qui l'a tuée. C'est c'que j'ai appris chez d'autres tribus où qu'j'suis restée. Des fois, quand qu'tu dis à quelqu'un qu'ses croyances sont pas vraies, il croit qu'tu dis qu'sa vie et leurs vérités sont pas vraies."

Parmi les différents récits, l'auteur réussit l'exploit de maîtriser le style épistolaire, le polar, le journal de voyage, la science fiction... 
Finalement, ce roman... c'est un peu le roman de l'humanité.

Je vous invite à lire le billet d'Adalana qui fut ma tentatrice !!

dimanche 24 juin 2012

Vide Grenier !



Une journée très chaude (30° à l'ombre), un trèèès gros vide grenier (400 exposants... gasp !) et le bonheur de trouver 2 petits livres en très bon état l'un pour 1€ et l'autre pour 50 centimes... j'aurais eu tord de me priver ! 

Black Beauty, je l'ai lu avant mes 12 ans mais avec un livre emprunté à la bibliothèque... depuis je m'étais toujours dit qu'il me le fallait... Plus de 15 ans plus tard, c'est enfin chose faite (et dans la même édition en plus !) en version française et en VO en début d'année !

Sur ce, je retourne reposer mes neurones ! Après un mariage hier, plusieurs coupes de champagnes, une nuit agitée de cauchemars (ça me réussit pas les mariages !), et la chaleur du jour... je suis une loque !


J'ai adoooré le bouquet de la mariée !


vendredi 22 juin 2012

Officiellement...




... c'est donc l'été ! Si si ! Même qu'on a fait bruler le feu de la St Jean... même qu'on a bien cru que le taureau, que le mec qui allumait les mèches et que la foule allaient bruler avec ! 

C'est donc le moment des grandes tablées entre amis le soir ! En tout cas, nous on a déjà testé l'été le week-end dernier avec un plateau de fruits de mer livré à domicile ! C'est pas le pied ça !?!


Avec un petit vin blanc frais, c'est le paradis !
Et la crevette, elle faisait moins la maline en fin de soirée ! 


Enjoy !!


jeudi 21 juin 2012

Parfois...



... on n'a pas le choix ! C'est ce que je me dis depuis 2 jours ! Depuis qu'une petite boule de poils s'est incrustée chez nous ! Ha ça, elle a été bien inspirée de venir toquer à notre porte... remarquez, elle a peut-être toqué à toutes les portes du quartier mais après être passée chez nous, elle n'a pas eu besoin d'aller quémander ailleurs... Et elle quémande quoi, vous allez-me dire... elle quémande de tout ! De l'eau, de la nourriture, de l'attention, des câlins, un coin tranquille pour se reposer... et là dessus, elle n'est pas exigeante d'ailleurs ! Je lui avais préparé 2 paniers avec des vieilles fringues, elle leur a préféré un carton presque trop petit avec un peu de journal au fond que j'avais installé en guise de caisse à litière (puisqu'elle tente de manger la litière actuellement !)

Et quand je dis "boule de poils", c'est vraiment le terme... parce que là sur photo, elle fait impression avec son poil épais, mais quand vous la touchez, y a que la peau et les os. Au point que j'ai peine à la caresser et que j'ai même peur de lui faire mal ! Cette petite boule de poils, plus petite que mon chat à peine adulte, pèse pourtant 2 fois moins qu'un chat normal ! 

Un premier rendez-vous véto hier nous a appris qu'elle avait bien 4 ou 5 ans (voir plus) et qu'elle avait certainement été stérilisée... pour autant, elle n'est ni tatouée, ni pucée... hormis les puces naturelles dont elle est truffée !! Alors après réflexion, aujourd'hui elle retourne chez le véto pour y rester 2 jours pendant lesquelles elle sera réhydratée par injection... Il lui faut bien ça la pauvrette ! On sait déjà qu'elle n'est pas porteuse de la leucose ni du sida du chat... pour la suite, il reste pas mal de maladies à tester voir à traiter... Mais bon, elle nous a hypnotisé avec ses grands yeux et son petit miaulement plaintif ! En espérant qu'elle se remette...

Et sinon, aujourd'hui c'est l'été et ça tombe bien... il fait beau ! Pour une fois, on aura peut-être une fête de la musique sous le soleil !! ;o)


mercredi 20 juin 2012

Une passion hors du temps - Les Highlanders #4 - Karen Marie Moning




Après avoir lu avec grand plaisir le tome 3, La tentation de l'immortel, (malgré une fin qui m'avait laissé un arrière goût amer), j'ai pesté plusieurs fois de ne pouvoir m'acheter ce tome-ci sous peine de crise diplomatique avec mon banquier ! Ma lecture du tome 3 remonte à plusieurs en jours en fait, et dès la première semaine du mois, j'étais à sec ! Etant donné les différents frais auxquels je ne couperais pas dans le mois (en plus de devoir manger : 2 anniversaires et un mariage !) il me fallait attendre juillet pour découvrir l'histoire de Drustan McKeltar et Gwen Cassidy... mais c'était sans compter sur ma super binomette qui a eu pitié de moi (ou en a eu marre de mes gémissements, allez savoir !) qui m'a fait la surprise de me le faire livrer, direct at home !! On en a donc profiter pour le lire ensemble !

Et là... c'est le drame ! Imaginez que je n'ai pas adhéré à cette histoire ! Un drame, je vous dis ! En quelques mots, Gwen, une jeune américaine tout ce qu'il y a de moderne (et normal, si ce n'est qu'elle est encore vierge à 25 ans alors qu'elle est loin d'être un laideron bien sur !) a décidé de faire un voyage en Ecosse... si au passage, elle pouvait perdre son hymen, elle se sentirait plus légère pour le voyage du retour ! Or, v'la t'il pas qu'elle tombe dans une crevasse et paf, direct sur un Highlander allongé sur une grosse pierre visiblement en pleine sieste ! Et Karen Marie Moning a du trouver que le jean face à un Highlander ce n'était pas assez dans le genre "choc des cultures" (voir le tome 3 !) alors dans ce tome Gwen ne porte qu'un short ultra court, ultra moulant et un petit débardeur... dois-je vous rappeler qu'elle est en vacances en ... ECOSSE !!!! 

Bref, une fois remise de sa chute, Gwen réalise que le grand Highlander se réveille ! Sauf qu'il s'exprime bizarrement... et que lorsqu'il se prépare pour sortir de cette caverne, c'est tout un attirail de haches, d'épée et de poignards qu'il accroche à son torse... Et Gwen n'est pas plus inquiète que ça ! Drustan (le highlander donc, 'scusez-moi, j'ai oublié de faire les présentations !) comprend rapidement qu'il a été plongé dans un sommeil artificiel et qu'il a été réveillé par Gwen, 5 siècles après son époque ! Quand il explique sa situation à Gwen, celle-ci pense avoir affaire à un fou mais ne s'inquiète pas plus que ça... alors que le fou est immense (de haut comme de large !) et fortement armé ! Mais plutôt que de  tenter de s'enfuir ou de donner l'alerte, Gwen ne trouve rien de mieux que de l'aider à retrouver son château et surtout le cercle de pierres situé juste à coté !

Je vous épargne toute l'histoire mais sachez que je n'ai PAS DU TOUT aimé cette première partie situé dans l'époque moderne ! Que voulez-vous, pour moi, un highlander prend toute sa force et son charisme dans le passé... les kilts et les chaussettes hautes à notre époque... ça me fait plutôt sourire ! Par une petite pirouette spacio-temporelle, la voilà à l'époque de Drustan... mais à l'époque, Drustan ne la connaît pas. Qu'importe, elle doit le prévenir du danger qui le guette et le convaincre qu'elle dit la vérité... et pour cela, le meilleur moyen est de le séduire... Gniééé ?? Et quelle image de la femme cela donne chère Karen ?? Franchement ! Ok, je suis peut-être un peu vieux jeu, mais je ne voyais pas trop le rapprochement entre la capacité à convaincre et le fait de mettre en avant ces atours féminins...

Cela dit, cette partie dans le passé me convenait un peu mieux ! Malheureusement, toute la partie moderne m'avait un peu braquée... j'ai eu du mal à raccrocher les wagons ! Je n'ai pas compris non plus, lors d'une ballade à cheval entre Gwen et Drustan sur le même cheval, que Drustan bande comme un âne et que Gwen ne sente RIEN !! Alors qu'il est monté comme un étalon, c'est évident ! En revanche, j'ai bien aimé la scène dans les cabinets d'aisance (très chère !) ainsi que les voeux celtes prononcés et tout ce qu'ils impliquent !

Pour finir, un tome un peu décevant, je suis bien obligée de l'admettre et j'en pleure moi-même !! Pourtant, il semblait prometteur, surtout avec le profil de Vincent Perez en couverture ! Avouez qu'il y a une petite ressemblance !! Les lèvres, le nez, le regard... brrr... j'en ai le frisson ! Je continuerais bien sur la série... je suis un peu inquiète, le tome 5 se passe aussi dans le présent, mais ma binomette m'a assuré qu'il était bien mieux... à suivre !

lundi 18 juin 2012

La tentation de l'immortel - Les Highlanders #3 - Karen Marie Moning



Je crois que j'ai trouvé un nouveau rituel... après une séance chez le dentiste, plutôt que de m'offrir un bonbon (que je ne peux pas mâcher de toute façon !) je déguste une bonne petite romance pour me féliciter de mon courage (j'ai pas pleurer !) et pour supporter la douleur résiduelle (j'ai maaal !!)... Le mois dernier, j'en avais profiter pour découvrir Baby love qui m'avait régalé ! Et pour la séance du mois (habituez-vous, je pense avoir pris un abonnement mensuel !) j'avais décidé de faire la fête (enfin !!) à ce tome 3 qui traîne depuis bien trop longtemps dans ma PAL. D'autant qu'il me semblait avoir vu que le tome 4 venait justement de sortir... Ce en quoi je me trompais, et Bladelor m'a achevé en annonçant que c'était déjà le tome 5 qui sortait !!! Ho my god, mais j'étais où moi, depuis un moins !!!? Bref, il était temps que je rattrape mon retard !

Imaginez que Circenn Brodie, laird écossais du XIVème siècle et chargé de protéger les Talismans confiés par les faës (vous savez, la lance, l'épée.... tout ça, tout ça... ça ne vous rappelle rien... mais siii !!), bref, Circenn a perdu une fiole précieuses que lui avait confié Adam Black (le plus noir des faës, celui qui s'amusait bien avec Hawk et Adrienne dans le tome 1 !). Et croyez moi... décevoir Adam Black n'est pas une très bonne idée ! Pour tenter de réparer sa faute, Circenn a lancé un charme : dès qu'une personne touchera la fiole, celle-ci lui sera aussitôt renvoyé. Mais comme il n'a pas l'habitude d'utiliser la magie, il n'a pas réalisé que son charme amènerait aussi le porteur de la fiole à lui. Adam lui fait alors jurer qu'il tuera le porteur de la fiole... et pour un laird écossais... un serment est un serment !

Oui mais voilà, Circenn n'avait absolument pas pensé que le porteur de la fiole pourrait être une femme ! (décidément, il pense pas beaucoup ce garçon) Il n'avait pas non plus pensé que son charme (l'incantation magique, pas sa séduction naturelle... quoique ... !) traverserait les siècles et que ce serait Lisa Stone, une jeune femme du XXIème siècle qui se retrouverait à son époque. Qu'importe, il doit récupérer la fiole et la tuer... même s'il est surpris nu dans son bain (ce qui ne le dérange pas du tout !)... même s'il a juré à maman qu'il ne ferait jamais souffrir une femme... même si celle-ci est délicieuse dans ses vêtements pourtant incongrus et terriblement moulant (un jean... rendez-vous compte !) En même temps, dans sa promesse à Adam, il n'avait pas précisé à quel moment il devait tuer le porteur ! Il peut donc décaler la sentence, le temps de savoir si cette femme est innocente ou pas (j'aime la mauvaise foi de nos héros de romance !)

Lisa, quant à elle, une fois qu'elle a compris qu'elle ne rêvait pas et que le géant nu qui se dressait devant elle (sans vilain jeu de mots !) n'était pas l'un de ses fantasmes (petite coquine !) n'a qu'une idée en tête : repartir !!! Il est bien joli cet écossais (le plus bel homme qu'elle ait jamais rencontré même !) mais elle a une mère qui se meurt d'un cancer et elle doit absolument retourner auprès d'elle. Sauf que voilà... Si Circenn a su lancer ce charme magique sur la fiole, il ne sait absolument pas comment renvoyer Lisa à son époque. Le seul qui en aurait la capacité est aussi celui qui veut la voir morte : Adam. Il n'est donc pas question de lui demander ce petit service. Lisa est donc bloquée dans le XIVème siècle... mais bon, elle a tout de même une belle consolation avec Circenn qui ne ménage pas ses attentions pour elle. Pour autant, il doit dissimuler à Lisa son terriiiible secret : il est immortel depuis qu'Adam lui a fait boire une potion à son insu. 

"- Immortel... comme un homme qui ne meurt jamais ? Comme Duncan McLeod, le Highlander ?
 - Je ne connais pas ce Duncan McLeod, lass. J'ignorais qu'il existait un autre homme tel que moi. Jamais les McLeod n'ont parlé de lui."

Mon avis... Pimpi m'avait prévenu et effectivement, ce n'est pas le meilleur tome de la série... en même temps, si c'est le pire, je n'ai pas d'inquiétude pour la suite puisque je l'ai tout de même dévoré avec beaucoup de plaisir ! Mais certains détails m'ont fait tiquer, notamment le fait que Circenn veut garder secret son immortalité auprès de Lisa... sauf que tout le monde est au courant (ça fait 5 siècles qu'il vit là, forcément, ça se remarque !) mais personne ne lâche le morceau ?? Vous avez aussi une tentative d'enlèvement de Lisa qui fait à peine "pchiit" tellement elle en est risible (pensez-donc, on a même pas eu peur deux minutes !) Pour finir, la fin m'a franchement déçu. SPOILERS !!! C'est quoi ce happy end et vas-y que je modifie la ligne du temps et que le père de Lisa n'est pas finalement pas mort, ni sa mère mourante, et qu'elle a pu faire des études ?!! C'est quoi ce retour du Highlander puissant en simple homme moderne, qui la réveille pour aller prendre le p'tit déj' !!? Alors finalement, je crois que c'est cette fin capilotractée qui m'a le plus déçue... et puis quel intérêt de vivre dans le monde du XXIème siècle quand on le XIVème à porté de main ?!

Cela dit... je me jetterais sans aucun doute sur le tome 4... dès que je pourrais me le procurer ! ;o)

samedi 16 juin 2012

Au jardin !



Parce que, quand même, de temps en temps, je les arrose alors ça finit par pousser ! Clin d'oeil à Syl !


Même que je vais tenter de faire d'autres pieds de tomate avec les gourmands qui ont fait de belles racines !


Pour le régal des gourmands (mais faut pas être nombreux à la maison !)


Pour le régal des yeux ! ;o)


jeudi 14 juin 2012

L'Ombre du Vent - Carlos Ruiz Zafon



A sa sortie, ce roman a fait le tour des blogs pendant très longtemps. Les nombreux avis dithyrambiques me l'avait fait noter dans un coin de ma caboche. Oui mais voilà, assez rapidement, d'autres romans de l'auteur sont sortis avec des titres aussi mystérieux et des couvertures similaires... Résultat, je ne savais plus par lequel commencer ! Alors quand Cess m'a rappeler lequel lire, je l'ai vite noté et surtout je m'y suis mise ! 

Et comment vous dire... j'ai plongé ! Dès les premiers mots, j'ai plongé dans ce Barcelone sinistre d'après la seconde guerre mondiale. Loin des couleurs joyeuses, de la chaleur et du soleil auxquels on associe souvent Barcelone, nous évoluons au milieu de la brume, de la pluie, des orages et même de la neige. J'ai suivi Daniel, petit garçon de 10 ans, découvrant grâce à son père, le Cimetière des Livres Oubliés dans lequel il rencontrera un livre exceptionnel : L'Ombre du Vent. Persuadé d'avoir été choisi par le livre, Daniel est subjugué par ce texte et rapidement, il cherche des renseignements sur son auteur Julian Carax. Son père, pourtant libraire, n'a jamais entendu parlé de cet auteur. Alors Daniel cherche, questionne, fouille... déterre des secrets, des morts... il prend peur et retourne au Cimetière des Livres Oubliés pour y cacher L'Ombre du Vent.

"Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu'un livre change de mains, que quelqu'un promène osn regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort."

"Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même."

Quelques années s'écoulent... Daniel grandit, il a maintenant presque 17 ans. Il aide son père à la librairie et rencontre un clochard dénommé Fermin qui sera son allié le plus solide alors que la quête de Julian Carax reprend. Entre un homme défiguré et masqué qui le traque, entre Fuméro, un inspecteur assassin sadique qui a une dent contre Fermin et qui semble aussi rechercher Carax, entre des femmes, des secrets, des amours interdits, Daniel navigue au grès des découvertes et des rencontres pour s'enfoncer dans une Barcelone sombre. Sous Franco, la corruption domine, les étrangers sont traqués tout comme les "amours contre nature" ou les communistes. 

Mais au milieu de toute cette noirceur, le texte de Zafon est d'une grande poésie. J'ai aimé le rythme de ses mots, j'ai aimé son univers "fantastique" et j'ai énormément ri aussi ! Notamment lorsqu'il s'agissait de dialogues avec Fermin qui possède un solide sens de l'humour.

"M. Federico vivait avec une mère octogénaire et sourde comme un pot, connue dans le quartier sous le nom de La Pépita et célèbre pour ses flatuosités qui faisaient chuter de son balcon les moineaux étourdis par leur force cyclonique."

"Oh, vous, il suffit qu'on vous montre une paire de nichons bien balancés, et vous croyez aussitôt avoir vu Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, ce qui, à votre âge, est bien excusable. Laissez-moi m'en occuper, Daniel, les suaves effluves de l'éternel féminin ne me font pas tourner la tête comme à vous. A mon âge, le sang irrigue plus facilement la tête qu'il ne descend dans les parties molles."


Bref, vous l'avez compris, je crois qu'on peut parler d'un coup de coeur et j'espère retrouver autant de plaisir en lisant les autres romans de l'auteur... j'attendrais juste un peu, histoire de ne pas trop comparer avec ce premier roman !

mardi 12 juin 2012

Nuit et Jour - Virginia Woolf



Depuis quelques temps, je me disais qu'il fallait que je découvre Virginia Woolf... et c'est lors d'une expédition librairie entre blogueuses (un tue-bonne-résolution de se retrouver dans la plus belle librairie de Toulouse avec 3 autres autres lectrices compulsive !) que j'ai complètement craqué sur ce roman ! Alors oui, j'avoue, j'ai été attirée par la couverture ! Et ensuite par la qualité de papier ! Cette collection des éditions Points est juste une pure beauté ! Depuis, je me suis procurée un roman d'Oates dans cette collection et j'en suis ravie... c'est une merveille !

Bref... revenons à nos moutons ! En plus de l'objet en lui même qui m'a séduit en peu de temps, j'avais envie de découvrir l'auteure par un roman moins connu. Et puis, le résumé parlait de 4 jeunes gens qui se découvrent, d'une "valse des sentiments fébrile, passionnée et mal accordée à ce siècle vieillissant." Il ne m'en fallait pas plus ! 

Pour commencer, il y a Katherine Hilbery, fille unique d'une grande famille d'intellectuel, petite fille d'un célèbre poète dont elle entretient le bureau comme un musée et tente d'en écrire la biographie avec sa mère. A ses cotés, William Rodney, poète, fou amoureux de Katherine qu'il demande régulièrement en mariage et que celle-ci finit par accepter sans bien savoir pourquoi !

A l'opposé vous avez Mary Datchet, jeune femme indépendante qui vit seule et milite pour les suffragettes. Et surtout, le tourmenté Ralph Denham, qui travaille dans un bureau d'avocat pour nourrir sa famille.

Tout l'intérêt de ce roman réside dans les relations qui vont se nouer et se dénouer entre ces 4 personnages. Car si Katherine et Ralph se ressemblent profondément de caractère, les apparences et les classes sociales les éloignent dès leur première rencontre. Alors que Katherine doit se concentrer à la littérature, elle ne rêve pourtant que d'équations mathématiques, sa passion cachée. Eduquée d'une certaine façon, tout son être se dissimule derrière une façade de bonnes manières. Ralph, quant à lui, doit donner tout son temps à son travail rigoureux d'avocat alors que sa nature passionnée et romantique le tourmente constamment. 

J'ai trouvé que William Rodney était un espèce de pantin ! Homme orgueilleux et fat, il se persuade de son amour pour Katherine tout en se désolant qu'elle ne rentre pas dans sa définition de l'épouse parfaite. Plutôt que de réaliser qu'il s'est fourvoyé, il préfère lui en vouloir de ne pas lui correspondre et de ne pas s'enthousiasmer à la lecture de ses pièces de théâtre (tu m'étonnes !!)

Mary est finalement celle qui garde le plus les pieds sur terre. C'est aussi une figure de la femme moderne et pourtant, elle renvoie une image triste et palotte.

Dès le début, je me suis plongée dans cette ambiance particulière qu'a su décrire Virginia Woolf. Mais il faut avouer que la fin m'a paru bien longue ! J'ai finalement été quelque peu énervé par la mollesse des personnages, leur complaisance dans leur dépression, cette façon de se regarder le nombril en permanence et de vivre dans le mélo. Les larmes coulent à flot et, loin de m'attendrir, elles ont souvent eu le dont de m'agacer !

Je ressors donc mitigée de cette lecture qui s'annonçait charmante mais finalement, le roman s'étiole un peu trop en longueur à mon goût. Il me faudra donc essayer un autre roman de l'auteure pour me faire une idée plus précise de son oeuvre !



Challenge classique de Cess : 4 (yeahh)

dimanche 10 juin 2012

Il me cherche là !!


Quand même, si ça, c'est pas de la provocation !! ;o)


Allezzzz, viens me caresser le ventrou !!

vendredi 8 juin 2012

Les Hauts de Hurle-Vent - Emily Brontë



Voilà... j'ai enfin lu ce grand classique que je possède depuis que j'ai... 13 ans ? 14 ans ? Bref, celui-ci bat tous les records de PAL ! Ce qui m'a enfin décidé, c'est l'achat d'une biographie romancée écrite par Daphné du Maurier, sur les soeurs Brontë et surtout sur leur frère... mais avant de lire cette biographie, je tenais absolument à avoir lu les 3 romans phares des soeurs. Pour Jane Eyre, aucun soucis ! Lu, lu et relu un nombre incalculable de fois ! Mais je n'avais pas encore passé le cap des 2 autres soeurs. C'est une chose faite pour Les hauts de Hurle-Vent !

J'ai bien peur de ne pas trop savoir comment vous parler de ce roman... J'ai commencé à le lire il y a quasiment un mois maintenant. Mais rapidement, la noirceur des personnages, l'égoïsme de Catherine, le destin tragique de tous et le fait que je pressentais que le pire était à venir ont ralenti ma lecture ! Au point que j'ai préféré m'arrêter un temps pour choisir quelques lectures plus légères. 

Finalement, il a bien fallu s'y remettre sans trop tarder de peur de le laisser à jamais lu à moitié ! Et bizarrement, cette seconde moitié de lecture s'est faite très facilement ! Une fois réhabituée au style et surtout, une fois que je me suis souvenue de qui était qui, j'ai dévoré les pages jusqu'à la fin. J'ai été moins marquée par le désespoir de la première partie. Et puis la petite Catherine me tapait moins sur le système que sa mère ! En revanche, j'aurais voulu gifler Linton le sournois !  La petite Catherine avait meilleur coeur que moi finalement ! 

Je ne peux m'empêcher en revanche, de garder une certaine tendresse pour Heathcliff, persuadée qu'il fait partie de ceux qui ont le plus souffert. Et seules les larmes de Catherine ne m'ont pas émues, elles ont même eu le tort de m'énerver ! Après tout, son caractère égoïste et léger est la cause de toute cette tragédie.

Dans tous les cas, je ne regrette pas d'avoir (enfin !) lu ce classique, si différent de Jane Eyre et je me demande un peu ce que nous réserve Anne Brontë pour son roman Agnès Grey dont j'entends très peu parlé !


Challenge classique de Cess : 3 !! (ça avance fort !)

mercredi 6 juin 2012

Morsure Magique - Kate Daniels #1 - Ilona Andrews



Il faut bien avouer que s'il y a bien une chose pour laquelle Milady ne nous a pas gâté avec cette série, c'est la couverture !! Vous avez le choix entre la première édition, qui date de 2009, mais qui vous donne l'impression de sortir tout droit des années 80 ou celle de la deuxième édition, à peine 2 ans plus tard (donc 2011 n'est-ce pas !) qui vous présente le portrait d'une jeune fille aux yeux vert et au maquillage charbonneux... pour l'originalité, on repassera ! Alors pour cette fois, vous aurez droit à l'ancienne version (puisque c'est mon tome 1 !) qui comme le dit Cess, a au moins le mérite de mieux représenter l'univers du livre... 

Ok... mais quand elle vous dit ça et que vous regardez cette nana avec son épée digne d'un sabre laser, qui semble vouloir faire admirer sa manucure et ce lion qui me fait irrémédiablement penser à celui de Narnia... ba vous êtes sacrement perdu !! Alors, une fois de plus... ne vous arrêtez pas aux couvertures de cette série qui ne lui rendent pas honneur ! Et bien sur, vous l'aviez deviné, c'est grâce à l'influence de Cess, que je me suis découverte cette nouvelle addiction ! 

Comment vous dire... attaqué en début de soirée, j'avais déjà lu un tiers du roman avant d'aller m'occuper de mes (futures) tomates ! Après le repas, j'ai repris naïvement (ou pas !) mon bouquin... que je n'ai plus lâché jusqu'à 1h du matin et la dernière page ! Alors... je crois qu'on peut dire que j'ai aimé ! 

Je n'ai pas été dérangée par l'univers trèèès particulier de Kate, je me suis juste dit, retiens un maximum, on t'expliquera forcément plus tard ! Donc, pour vous situer en gros... nous voilà dans un monde où la magie prend le dessus sur la technologie. Ce n'est pas encore définitif et vous alternez donc entre période de magie et période de technologie. Quand la technologie marche, vous avez des voitures classiques, le téléphone, la lumière... Quand, à l'inverse, vous êtes en période de magie (et elles sont plus fréquentes !) alors tous ces outils électroniques tombent en panne... il vous reste les lampes faë bleutées, la télépathie pour ceux qui en ont le talent et les voitures fonctionnant à l'infusion de magie... si vous n'avez pas le sous ou que vous n'êtes pas doué avec les incantations... il vous reste la bonne vieille méthode des chevaux !! J'ai adoré imaginer cet univers qui flirte entre monde moderne et régression totale, les villes dont les immeubles s'écroulent, dévorés par la magie, les voitures qui se font rare en phase tech, et les chevaux qui apparaissent en plein centre ville pour palier au manque d'énergie ! 

Au milieu de tout ça, vous avez donc Kate, mercenaire, seule et sans famille (on se croirait dans le générique de Rémi sans famille !!) accompagnée de son épée, Slayer, qu'il faut nourrir une fois par mois, qui fume, brille en fonction des humeurs et dévore les chairs des non-morts (comprenez les vampires !) quand Kate les empale ! 

Et puis vous avez le fameux Curran, Seigneur des Bêtes, des changeformes donc, qui se voit lié par l'enquête de Kate... et leur rencontre.. pfiouu, ça fait des étincelles !! C'était aussi l'occasion d'hurler de rire ! Notamment lorsque Kate l'attend à leur première rencontre et qu'elle se demande en quoi il se transforme :
"Peut-être que sa Majesté se changeait en ours. Putain ! j'aurais dû apporter du miel !"

Forcément, ils ne peuvent s'empêcher d'engager un combat :
"- Je me demande si tous ces changements ne vous ont pas ramolli.
- Approche ta pique à cochon, et on verra bien."

Comme vous l'avez surement déjà compris, je ne mettrais pas longtemps à lire la suite !!

Je vous invite à lire ou à relire le billet de la tentatrice !!

samedi 2 juin 2012

Gibert Jos*** m'a tué !



Les passages par Paris sont toujours tragique pour ma PAL ! Et il faut bien avouer que le coupable est principalement Gibert Joseph (non, pas moi !!) Sachez d'ailleurs que d'une certaine façon, j'ai su être raisonnable (même si ça ne saute pas aux yeux) car mon butin aurait pu être pire ! ;o)

Mais pour le moment, je suis juste ravie ! 
  • Quand j'étais Jane Eyre - Sheila Kohler
  • Agnes Grey - Anne Brontë
  • La balade de Pell Ridley - Meg Rosoff
  • Le théorème des Katherine - John Green
  • La fille du fossoyeur - Joyce Carol Oates
  • Le Général du Roi - Daphné du Maurier
  • Charly 9 - Jean Teulé
  • Le buveur de lune - Goran Tunström
Auxquels il faut ajouter les cadeaux des copines !! (On en reparle bientôt, j'ai dévoré le 1er tome de Kate Daniels !


Reste plus qu'à mettre la PAL à jour...