Ce troisième tome est celui qui m'a le plus émue.
Nous suivons Mariko, la mère de Yukio, dans son enfance. D'origine coréenne, elle survit au tremblement de terre de 1923 qui a détruit la région du Kanto. En revanche, sa mère et son oncle, sa seule famille, ont disparu. Confiée à un prêtre catholique surnommé Monsieur Tsubame (hirondelle), elle obtient la nationalité japonaise grâce à la complicité de celui-ci.
La douleur de cette enfant face à la disparition de sa mère et de son oncle m'a profondément secouée. Avec peu de mots, Aki Shimazaki nous fait prendre conscience du désespoir qui envahit Mariko.
Ce tome est aussi très important pour comprendre la puissance du Japon à l'époque et son comportement envers ses voisins. Les coréens qui s'installaient au Japon restaient des étrangers. Ils étaient au ban de la société et occupaient des postes sans qualification. Les générations suivantes n'avaient pas la nationalité japonaise même en étant nées au Japon car pour cela il fallait renoncer à la nationalité coréenne. C'est une page de l'histoire japonaise souvent oubliée, qu'il est bon de rappeler et Aki Shimazaki le fait sans violence ni rancoeur.
Une lecture qui s'inscrit dans le cadre du challenge In the mood for Japan organisé par Choco !
2 commentaires:
ça fait très longtemps que je veux les lire, il va falloir que je me décide à les acheter :)
en tout cas, tes billets donnent envie !
@ Adalana : N'hésite pas à prendre le coffret directement ! C'est un très bel objet en plus ! Et puis, ça correspond bien à ta nouvelle vie !
Enregistrer un commentaire