C'est vrai franchement.
Si je suis énervée, que j'ai les nerfs en boule sans en connaître la raison, si je suis triste ou tout simplement si je m'ennuie, je pense bouffe ! Je pense gros biscuits craquants et sablés, je sens déjà mes dents croquer dans le biscuit, ma bouche se remplir de miettes, profiter des saveurs et de la texture croustillante puis moelleuse et chaude...
Pourquoi se tourne-t-on ainsi vers la bouffe alors que l'on sait déjà qu'on va la regretter, qu'on va se sentir mal ensuite et que le lendemain on se pèsera sur la balance en se disant que tout est à refaire.
Mettons-nous d'accord, je ne suis pas boulimique malgré les lignes au-dessus, mais je suis dépendante de ce que la nourriture procure comme sensation. J'y trouve un réconfort quand je me sens mal ou que je ne me comprend pas. Mais parfois le plaisir de la nourriture est gâché par ce sentiment de honte, ce regret d'avoir céder pour un réconfort facile mais peu durable.
Parce qu'au final ce mécontentement au fond de moi ne s'est pas évaporé par quelques touches de sucre ou de sel bien au contraire. Et parce que je vais me coucher de mauvaise humeur, auprès d'un homme que j'aime mais à qui je suis incapable d'expliquer tout ce que je ressens de négatif alors que lui seul pourrait me dérider en quelques mots. Parce que je vais rejoindre mon homme qui dort, la boule en travers de la gorge et déçue de moi-même.
Et parce que demain n'est pas un jour nouveau mais un simple jour de plus...
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