J'avais offert ce roman à Bladelor lors de notre swap "grand froid" un peu avant Noël dernier... et puis quelques semaines plus tard, j'avais moi-même craqué tant il m'avait intrigué ! Et pourtant, j'avais peu entendu parler de ce roman... Il a d'ailleurs reçu le Prix de l'Inaperçu ! Prix que je ne connaissais pas mais dont je salue l'originalité ! Et je vous assure que ce roman en vaut le coup !
Alors que cette année, le jour du dépassement global a eu lieu le 22 août, ce roman résonne douloureusement dans notre actualité. Tout d'abord, qu'est-ce que le jour du dépassement ? C'est un calcul qui permet de définir à quel moment les ressources de la planète sont théoriquement épuisées pour l'année et à partir de quand nous "empruntons" sur les réserves de la planète. En 2000, ce jour avait eu lieu le 1er novembre, l'année dernière c'était le 27 septembre... jugez par vous-même de l'avancée ! Désormais nous utilisons donc les réserves de la planète jusqu'à la fin de l'année... autrement dit, il nous aura fallu quasiment une planète et demi en 2012... de quoi réfléchir !
Or, Au nord du monde, se place justement dans une période post apocalyptique. Le shérif Makepeace survit dans les décombres de sa ville au grand nord. Il n'a connu que cette ville. Ses parents, des Quakers convaincus, ont créé cette ville comme une nouvelle colonie. Ils sont quelques uns à avoir ainsi quitté l'industrialisation galopante des villes, à avoir fuit une vie de privilège pour choisir une vie de privations, de souffrance et de travail, au plus proche de la nature, au plus proche de Dieu. Persuadés que la planète courrait à sa perte, ils se sont retirés du monde pour avoir une autre vie.
Et en cela, ils avaient raison ! Mais lorsque la planète étouffe sous le poids des hommes et que la fin de la civilisation arrive, les survivants les ont retrouvé. Des hordes d'affamés envahissent les colonies qui refusent la violence. Elles seront décimées. Ainsi, Makepeace est devenu shérif et survit dans une ville morte, au milieu du froid.
Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir ce roman qui laisse des traces...
"Le meilleur moyen de savoir quelle sera la durée de vie d'une chose est de se demander depuis combien de temps elle existe. Plus une chose est récente, plus elle disparait tôt."
9 commentaires:
C'est un peu comme "Je suis une légende" ? La couverture du livre est belle.
@ Syl : Pas tout à fait... parce qu'ici Makepeace aura tout de même des contacts et pas juste avec un chien ! Et puis c'est le retour à la nature sauvage pour survivre, et pas la vie dans une ville abandonnée avec les restes de l'humanité.
Encore une fois, c'est bien sur la couverture qui m'avait attiré ! ;o))
Tu donnes envie de s'y plonger, mais pas tout de suite !!
Le prix de l’inaperçu pour un livre que tu mets en avant, je le note et trouve aussi la couverture très belle.
Bises et bonne soirée !
@ Bladelor : Pendant la canicule, certains passages étaient bien agréables ! J'espère que tu aimeras !
@ Didi : je trouve l'idée de ce prix génial !
Bonne soirée !
Ça a l'air pas mal du tout, noté.
J'aime aussi beaucoup le concept du "prix de l’inaperçu.
Sur ma PAL et très, très envie de le lire... Je vais essayer de m'y attaquer le plus vite possible !!
@ Adalana : Je pense que ça peut tout à faire te plaire !
@ L'or : J'espère que tu aimeras !
As-tu lu la route ? Le résumé m'y fait penser. Je le note, il a l'air formidable.
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